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Transfert des compétences du tourisme aux collectivités


Les compétences transférables du tourisme comme passerelles entre collectivité et pouvoir central Le transfert de compétence du tourisme au Sénégal c’est d’abord une question d’attractivité des zones dénommées « destinations » touristiques. Ainsi quelles stratégies d’organisation territoriale pour le tourisme est une question primordiale. Quel cadre de réalisation pour la mobilité touristique ? Les compétences peuvent aussi être divisées en fonction du type de compétences générales. Elles sont divisées en compétences techniques et compétences non techniques. Les compétences non techniques ont généralement plus à voir avec l’organisation administrative. Les compétences transférables en général sont tout simplement des compétences qui ne sont pas spécifiques à un type particulier de travail. Or le tourisme est un domaine technique et transversal. Que faut-il transférer ? Les communes ont acquis une autonomie de décision et une liberté de conception dans l’élaboration des documents réglementaires d’urbanisme (plans locaux d’urbanisme, et des zones d’aménagements. La collectivité est également en charge des aménagements touristiques, toutefois avec l’obligation de concertation et dans le respect des prescriptions nationales d’urbanisme. Dans ce cas de figure la SAPCO qui vient d’avoir un élargissement territorial national de ces compétences va se heurter à la compétence locale administrative d’une localité touristique donnée. Quelle serait la conduite à tenir dans ce cas de figure ? Si l’on sait que le transfert de compétence confère aux collectivités locales à travers leurs offices régionaux de tourisme et des syndicats d’initiatives du tourisme des rôles et des missions semblable à ceux de la SAPCO et de L’ASPT Ces structures ont des missions dans le domaine culturel, artistique et touristique. La commune crée et entretient des bibliothèques, des musées, des écoles de musique, des salles de spectacle, des galeries d’arts, des bureaux d’information touristique etc…. Elles organisent des manifestations culturelles et touristiques pour animer la ville. Dans le domaine sportif et des loisirs, la commune crée et gère des équipements sportifs, elle subventionne des activités sportives, y compris les clubs sportifs, artistiques, au profit du tourisme. Le transfert de compétences aux collectivités territoriales pose différents principes Les transferts de compétences doivent s’accompagner d’une compensation financière Celle-ci se réalise par le transfert de ressources fiscales et par le versement par l’État d’une dotation générale de décentralisation ; ou encore par des transferts de services de l’État aux collectivités territoriales et par la mise à disposition des services de l’État nécessaires à l’exercice des compétences transférées aux collectivités en mutualisation avec des services entre une région et ses départements. Ce pose une question importante celle de la répartition ou du quota des collectivités sur la taxe touristique et le rôle central de l’ASPT comme bras armé du ministère du tourisme. Le transfert de compétences du tourisme devrait suivre des étapes lesquelles passent par le renforcement technique, qui peut se définir comme la possibilité de confier à une collectivité territoriale un rôle de coordination de l’action de promotion commune des collectivités, distinct de tout rôle de décision de la politique touristique et de l’orientation. Les collectivités ne peuvent pas intervenir dans un domaine qui n’est pas local Les collectivités doivent tout d’abord respecter l’initiative privée, au nom de la liberté du commerce et de l’industrie. Ainsi la région pourrait voir son rôle de chef de file se confirmer ou se renforcer en matière notamment de développement économique du tourisme et d’organisation d’évènements visant à donner une meilleure visibilité à son département. Mais la transversalité du tourisme implique une complémentarité et une inter action dans les transports, la biodiversité, les espaces de loisirs, d’énergie, de sécurité ou encore de soutien à l’innovation et au développement des entreprises et du commerce. Les communes ont la compétence « tourisme » sur leur territoire Une commune peut créer un office de tourisme, dont les missions comprennent au moins l’accueil et l’information des touristes qui viennent sur son territoire, ainsi que la promotion touristique. D’autres missions peuvent être confiées à l’office, notamment en fonction de la forme juridique qu’il aura prise, par exemple la commercialisation des produits touristiques locaux au label identifiant sa région. Il faut savoir qu’en France la réglementation française définit des règles précises quant à l’exercice d’une telle mission de commercialisation, afin d’éviter une concurrence déloyale vis-à-vis du secteur privé qui est le seul acteur marchand dans le domaine du tourisme. Les Services régionales au tourisme (SRT), représentant l’autorité de l’État sur le tourisme dans les régions, et les comités régionaux de tourisme appelé comité de station, ou syndicat d’initiative qui avaient leur autonomie, deviendront fort logiquement le « bras armé » de la décentralisation dans le transfert de compétences des régions, lesquelles devront voir leur nature juridique et leur rôle renforcés. Ils ne seront plus, dès lors plus nécessaires d’être sous la coupole de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique, une entité d’administration déconcentrée spécifique au tourisme. La logique de l’ASPT serait de les intégrer dans l’organigramme afin d’avoir un tableau complet sur l’état des programmes de promotion et de visibilité des zones touristique, sachant que l’ASPT à un rôle primordial dans la promotion générique de la destination Sénégal et qu’elle peut également porter la promotion d’une région à fort potentiel touristique en l’accompagnant Les compétences transférées du tourisme impliquent plusieurs étapes législatives et réglementaires pour permettre d’affirmer et de préciser le rôle des collectivités territoriales dans la politique touristique. Si nous nous référons à la France, nous pouvons citer en particulier la Loi de janvier 1987 sur l’organisation régionale du tourisme, ensuite la Loi de décembre 1992, dite Loi Mouly, portant répartition des compétences en matière de tourisme, et enfin la Loi d’août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales, dont le chapitre II contient plusieurs dispositions sur le tourisme, notamment sur la création des offices de tourisme. Enfin, en 2006, la création du code du tourisme était l’occasion non seulement de compiler l’ensemble des textes relatifs à ce domaine, mais aussi de peaufiner certains aspects de l’arsenal législatif et réglementaire du tourisme. On peut relater très sommairement la situation du Service public touristique local de la façon suivante : - Les missions sont confiées à l’office de tourisme à l’intérieur d’une délégation de service public, laquelle peut être faite auprès d’un organisme intercommunal dans le cas où la commune fait partie d’une communauté de communes - Les comités départementaux et régionaux sont en quelque sorte les offices de tourisme des régions et des départements, avec des différences quant à leur rôle. Par exemple, la loi instaure que les régions ont la responsabilité de la collecte des données sur l’activité touristique (observatoires régionaux du tourisme). - Les communes sont donc l’acteur de base du tourisme territorial, puisqu’elles interviennent également sur l’aménagement de leur territoire, notamment grâce à des outils de planification et de gestion urbaine (plan locaux d’urbanisme, permis de construire, création de zones d’aménagement…). Elles sont également l’interlocuteur premier des entreprises touristiques, lesquelles sont intégrées dans la vie locale en tant qu’acteur économique, et parfois politique, lorsque la responsabilité du tourisme au sein du conseil municipal est confiée à un professionnel. - Dans les territoires fortement touristiques, il y a donc des forces contradictoires : d’un côté la volonté, surtout dans le cas des stations importantes et des villes fortement touristiques, de garder le contrôle à l’échelle communale de la gestion du tourisme ; d’un autre côté une incitation politique, institutionnelle et même professionnelle au regroupement, à la mutualisation de moyens et à la collaboration à divers échelons territoriaux. - Cette incitation est particulièrement importante dans le contexte des pays, ces territoires de projet dans lesquels le volet tourisme est parfois central. Le pays est alors porteur du projet de développement touristique et l’entité juridique porteuse de ce projet peut se voir confiées, sur le principe de la mutualisation et du regroupement, des missions relevant des offices de tourisme. On a souligné précédemment l’importance du Service Public Touristique Local, assuré par des offices de tourisme aux structures juridiques et aux territoires de référence variés. L’ensemble des offices de tourisme (et des syndicats d’initiative) constitue de facto un réseau, formalisé par une organisation pyramidale suivant les niveaux territoriaux. Un service public touristique local c’est lorsque le tourisme domestique a atteint un niveau important …Le désengagement de l’État, pour ce qui concerne notamment la responsabilité du tourisme , est un phénomène largement mondial, mais il est prématuré en l’état actuel de nos ressources et de nos ambitions d’accélérer le rythme du transfert ou de l’élargissement a un certain niveau, ce qui risque de créer des conflits de compétences ou même de réduire l’efficience recherchée dans ce processus. Ainsi Le rôle renforcé des acteurs territoriaux du tourisme s’accompagne d’initiatives privées pour permettre à l’administration centrale d’avoir un tableau de bord cohérent suivant les actions à mener pour le développement harmonieux du tourisme national Acte un dans l’acte trois de la décentralisation : La naissance du tourisme territorial Une nouvelle étape dans la gestion maitrisée d’un tourisme durable profitable à l’économie et aux populations. Quels sont les enjeux : L’Aménagement touristique, l’investissement touristique, l’emploi et la production etc… Quelles Les forces des communautés : Les jeunes, les femmes, le monde rural pour l’agriculture, la pêche artisanale, l’élevage, et le maraîchage comme moteur pour le tourisme. La naissance du tourisme territorial s’inscrit dans une vision prospective d’un tourisme maitrisé, intégrateur de nos valeurs économiques, culturelles et sociales, rentable et profitable à chaque territoire et au Sénégal en priorité. A partir de cette vision le tourisme va créer un mouvement et une interdépendance sans précédent dans l’histoire de nos activités économiques, culturelles et sociales en mettant les régions ou les territoires au cœur de la gestion du financement, de la promotion, et du développement local intégré de leur territoire. Il s’agira de créer et de développer avec des investisseurs, le secteur privé, des hôtels, des résidences meublées, des maisons d’hôtes, des campements, des villages de vacances, des agences de voyages, des agences de location de voitures, des agences réceptives, des agences d’ interprètes et de guides, des galeries d’arts, des restaurants, bars, cafés, casinos, des bureaux de changes et des centres artisanaux, d’autres enseignes et d’autres marques identifiable a un label régional, national ou international. Dans l’acte trois de cette décentralisation le tourisme deviendra une compétence transférée et les régions prendront en charge leur politique régionale touristique, et vont identifier leurs potentialités touristiques, et déterminer leur réserve foncière pour optimiser leur rendement et leur affectation. Le financement de pôles touristiques d’aménagements et la création d’office de tourisme qui accompagnent les privés dans la définition des choix, des stratégies marketing, et des programmes pour couvrir autant la haute saison que la basse saison sera une avancée significative pour booster leur économie. Il y a cependant que les divisions administratives actuelles qui s'occupent du secteur du tourisme sont hétéroclites et dispatchés dans différents démembrements de l’Etat qui ne répondent pas à la totalité des besoins et des préoccupations de chaque région touristique. L’acte trois de la décentralisation permet dans le schéma tel que présenté de capitaliser toute l’efficience requise d’unification, d’harmonisation de nos politiques de bonne gestion et de bonne gouvernance en matière : - D’investissements touristiques, d’aménagements de pôles ou du territoire touristique, de promotion ciblée et des grands chantiers qui doivent répondre à la mobilité et à la sauvegarde de l’environnement et des espaces de loisirs. Cela veut dire en d’autres termes la création d’une autonomie de gestion de la destination interne à l’intérieur de la Destination Sénégal. C’est pour cela que les référentiels qui préparent l’acte trois de la décentralisation doivent être partagé avec un plus grand nombre d’acteurs, et que des journées de concertations techniques et sectorielles puissent faire l’objet avant tout, d’un document scientifique et pédagogique à destination des acteurs, décideurs et partenaires, pour apporter tout le soutien et les garanties nécessaires à l’épanouissement du secteur du tourisme dans le processus de décentralisation. A cet égard il est important de rappeler toute l’histoire du Tour operators et du réceptif dans le secteur du tourisme qui, il n'y a pas si longtemps, que le tourisme était organisé autour d'un « couple » appelé un Tour Operateur et un réceptif dans lequel les rôles étaient clairement répartis. Le Tour operateur était chargé de la production, les négociations avec les compagnies aériennes, du marketing et de la vente. Le Tour operateur était celui qui programme et qui déprogramme une destination, c’est lui qui met en affiche et en vedette les destinations phares. Sa production est achetée par les agences de voyages, les clubs, et les associations moyennant un surplus ou simplement à la commission. C’est à la suite qu’est né un réseau de distribution plus dynamique et plus professionnel avec des agents commerciaux rompu à la tâche et qui avaient fini de s’imposer en maitre du jeu. L’agent réceptif, lui, avait la charge de la gestion du séjour, toutes les activités de loisirs tel que mentionnées dans le forfait du voyage et en dehors du forfait dans le cas d’un supplément à payer sur place. (Il s’agit des voitures 4x4, des tentes, des circuits et visites, des guides, des repas selon la formule et toute l’assistance nécessaire entre l’aéroport, l’hôtel et vice versa. Les galeries et centres artisanaux recevaient la visite des groupes de touristes qui disposaient de suffisamment de temps pour apprécier marchander et acheter en toute tranquillité des objets de souvenirs. Ces moments d’échanges leur permettaient de partager avec les artisans quelques minutes sur la culture et l’histoire de la région ou du pays. Et puis, hier à peine, avec l'apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication Internet avec le e-tourisme tout a été bouleversé et la donne va changer progressivement malgré la réticence de certains acteurs à prendre en compte ce phénomène du e-tourisme, le secteur a connu en quelques années des mutations sérieuses au point de casser le couple tour operateur et agent réceptif. Quel regard et quelle approche, devons-nous avoir ? Si nous savons que toute l’économie de notre tourisme est en amont du produit, une véritable réflexion s’ouvre ici et les concertations sur le transfert de compétences avec la territorialisation devraient donner des pistes d’application et de solutions définitives. Les rôles ont changer et la compétition va devenir de plus en plus rude avec l’arrivée de nouveaux métiers dans la communication et la distribution, mais surtout les nouvelles plateformes qui permettent aux hôteliers, aux compagnies aériennes et aux agences de voyages en ligne de capter directement une partie de la clientèle avec des offres inter actives, dans les sites web ou la réservation en ligne et le paiement sécurisé séduit de plus en plus les touristes, qui gagnent du temps et qui s’approprient les différentes offres touristiques qu’ils peuvent désormais visualiser. C’est ainsi que le réceptif gagne une nouvelle place, il peut établir une relation directe avec les voyageurs, produire et commercialiser de façon autonome. C’est dans ce processus que la régionalisation va trouver une nouvelle forme d’existence et d’appropriation d’un label touristique. Tout cela parce qu’Internet s'accorde aux nouvelles tendances du voyage, tout en étant un stimulateur de destination à travers les sites web, ou le voyage sur mesure, requiert des informations fiables à temps réel avec flexibilité et réactivité. Ainsi nous assistons aujourd’hui après l'émergence des plateformes de commercialisation massive, de produits touristiques simples, (billet d'avion, nuit d'hôtel, location de voiture, circuit personnalisé etc. ... Et avec les calls centre, de nouveaux acteurs ont fait irruption pour capter la demande toujours croissante sur internet essentiellement via de gros investissements dans le référencement. Et pour demain le présent nous indique que le monde sera plus technologique et pointu avec polyvalence. Ainsi les grands ensembles vont surfer sur l’économie touristique mondiale, avec la combinaison Avion, Hôtel, transport terrestre et la consommation locale (restauration et produits artisanaux). Que faire ? Le tour operateur devient ainsi l’avionneur, l’hôtelier, l’autocariste, et prestataire de services terrestres. Que reste t-ils aux petits exploitants et propriétaires de campements, de touristes chez l’habitant ? Quelle clientèle vont-ils cibler ? Dans quel réseau ou organisation vont-ils s’insérer pour continuer à exister ? La réponse se trouve dans la décentralisation, ou le concept de destination retrouve tout son sens et son intérêt par le marketing territorial qui est une nécessité pour le développement touristique. Rêvons, d'un outil qui permet d'intégrer toute la chaîne de production, aussi bien pour le réceptif que pour le Tour Operateur. Et où chaque acteur petit ou grand trouvera son bonheur et sa réussite dans ce monde du tourisme et c’est possible. Un outil qui permettrait de concevoir quasi instantanément des circuits sur mesure complexes avec fiche circuit multimédia et multilingue, de gérer les réservations, les ventes les paiements, les vouchers, les circuits de voyages les finances, et même de générer des sites web ou la complémentarité permet de suggérer la visite d’autres régions. Un outil unique qui permettrait de faire tout cela 100 % online, et changerait le travail quotidien des acteurs du tourisme et qui ouvre les portes d'un partenariat inédit, en connectant tous les acteurs dont le produit peut constituer un complément à la découverte du séjour du touriste. Un outil qui n’exclut personne et qui donne la chance à ceux qui aiment travailler qui le courage le savoir-faire et la qualité comme credo L’Acte 3 de la décentralisation, permettra d’élaborer une nouvelle politique touristique décentralisée et d’asseoir des territoires viables et compétitifs porteurs d’un développement du tourisme durable. Elle va également replacer nos métiers du tourisme et principalement l'hôtellerie « l’hébergement en général » dans le grand ensemble de l’industrie touristique ou il est question de beaucoup de mutations, à travers le marketing territorial qui vise à promouvoir un lieu, une commune, une région en créant une « marque » autour du territoire, autrement dit une sorte de signature, et une marque qui permet de se « démarquer » des autres régions et territoires. La finalité est de développer à la fois le tourisme et l’économie du territoire. De plus en plus de territoires dans le monde cherchent à exploiter ce concept pour promouvoir leur espace. A présent les territoires sénégalais sont obligés de passer par le phénomène du marketing territorial pour sortir du lot, ce qui fait référence à l’acte trois de la décentralisation. La question mérite réflexion et doit faire l’objet d’une note qui renvoie directement au plaidoyer pour le tourisme intérieur « création d’emploi, création d’activités nouvelles ». Par ailleurs, on peut se demander si la mise en place d’un marketing territorial est favorable pour chaque niveau territorial, à savoir une ville, un département, une région, etc… Là, également, le découpage de pôles en zones de promotions et en aménagements trouve tout son sens et son utilité. Coupler la Sapco et le fonds de promotion dans une même agence ou une société nationale de promotion et d’aménagement touristique avec des compétences au top management devient incontournable, pour une cohérence dans les actions territoriales et pour une meilleure gouvernance du tourisme. La finalité du marketing territorial est de renforcer l’attractivité d’un territoire par la mise en exergue d’une identité forte qui le distingue des autres territoires qui peuvent devenir concurrents, non seulement auprès des touristes, mais également auprès des entreprises et des investisseurs. Mouhamed Faouzou Déme Consultant

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