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réflexion autour des questions du tourisme Sénégalais

Analyse de l’Expert sur les questions du tourisme face à la crise financière internationale et ses effets collatéraux des pays recepteurs.
Faisant référence au dernier point de presse des professionnels du tourisme Sénégalais du mois d’Août 2008, a la participation du Sénégal aux salons de top resa à Paris, du Mali et de la Gambie, mais également de la crise financière internationale, avec ses effets collatéraux sur le tourisme et principalement la destination « Sénégal ».
Les professionnels du tourisme sont face à eux même. Ils ne sentent pas l’action des pouvoirs publics lorsqu’ils en ont besoin. Et actuellement a mon avis l’Etat est concentré sur la goana et arrive à oublier que l’agriculture est un élément clef du dispositif touristique. D’ailleurs le concept d’agrotourisme est né pour montrer comment les deux secteurs sont intimement liés à celui de la pêche et du tourisme.
C’est pour toutes ces questions qu’il me plait en ma qualité de consultant expert en tourisme, membre de l’Organisation Nationale pour l’Intégration du Tourisme au Sénégal (ONITS) de saisir cette occasion de rencontre avec la presse pour porter une analyse critique et objective basé sur notre vécu, et au constat unanime de tous les acteurs du tourisme qui disent que leur secteur souffre et qu’il est nécessaire que des actions concrètes, à travers des concertations soient menées de manière transparente, équilibrée et globale.
La question de la promotion dans toutes ses dimensions stratégiques et politiques doit être posée et réglée avec les professionnels, dans le cadre de programmes élaborés dans un esprit de défi et de consensus mais également de partenariat respectueux des règles de gestion et de partage des responsabilités.
En cela est nécessaire de rappeler que le senegal possède un potentiel touristique important, immense et varié. La nature y a été d’une extraordinaire sagesse dans l’existence de ce paysage riche et décentralisé dans une forte tradition d’hospitalité, et un patrimoine culturel artistique distingué sans laquelle le touriste ne peut a la fois se sentir comme chez lui et trouver un centre d’intérêt, de découverte et de partage d’expériences. Ce patrimoine constitue avec les routes, les hôtels, les télécommunications et les services de bases, les bases de l’essor d’un tourisme responsable, profitable à l’économie et aux populations.
Nous sommes tous d’accord que la nature et l’hospitalité doivent être exploité avec méthode talent et respect. C’est le principe de l’écotourisme avec comme base le respect de l’environnement, le regard de l’autre dans un esprit de fraternité, de convivialité et d’échanges fructueux. Pour y parvenir nous avons besoin d’une politique nationale du tourisme qui fait bonne figure et bonne place à l’adhésion des populations à des projets qui concernent leur environnement, et qui recoupe leur préoccupation. Mais il est important de souligner avec force et insistance que la volonté politique et la mobilisation des ressources nécessaire à l’investissement du secteur du tourisme aussi bien privé que public constituent les principaux défis et les préalables fondamentaux d’une politique de développement touristique réussie. Nous en appelons à l’attention toute particulière du chef de l’Etat de son Premier ministre et de son ministre du tourisme, tel qu’ils se sont engagés dans la promotion, la vulgarisation, avec le soutien de partenaire pour la réussite de la goana. Il n’est pas inutile de rappeler que dans plusieurs approches et stratégies de développement le tourisme constitue un des leviers les plus importants dans le tissu économique et qu’il contribue à résorber le binôme chômage/pauvreté, qu’il est a même de transformer en véritable créateur de richesse et d’emploi, avec comme effet positif de réduire l’exode rural et de fixer les populations dans les zones a vocation agro-pastoro-touristique. Ainsi, et de cette façon que le tourisme s’intègre harmonieusement dans les programmes de développement durable, soutenue par plusieurs organismes internationaux dont l’OMT et l’UNESCO.
Nous professionnels, nos ambitions sont si légitimes qu’elles doivent s’appuyer sur un ensemble de mesures dont la concertation permanente est la clef de voûte.
Outre le mode de financements du secteur, ces mesures intègrent les éléments aussi importants que l’aménagement, la protection des sites, la qualité et l’adaptation des prestations de services aux normes internationaux.
La santé, la sécurité, l’hygiène et la propreté doivent être également du nombre des mesures prioritaires, avec l’implication des collectivités décentralisées comme point focal.
Il est également du combat de quelques vieux réflexes et habitudes qui créent la désaffection sur la destination avec le vieillissement des produits, qu’il faut intégrer au premier plan des mesures de redressement y compris la discipline, la promotion de la production intellectuelle, celle des expériences et des compétences. Aujourd’hui encore plus que par le passé la redéfinition du rôle de l’Etat et de son implication dans un partenariat équitable est une des conditions, sinon la seule condition à l’épanouissement d’un secteur touristique en panne de progression ; évoluant dans un monde globalisé, ou les nouvelles technologies ont fini d’imposer des règles et des modes de gestions dont le Sénégal est encore timidement à l’épreuve.
Il y a trop d’Etat dans le secteur du tourisme, et la relation Etat secteur privé n’est pas et ne doit pas être un rapport de force.
Toutefois l’Etat doit jouer son rôle de régulateur du secteur pour assurer sur le terrain un contrôle et un suivi de ses recommandations portées par un secteur privé fort et organisé.
En effet le constat peu élogieux à l’heure du bilan de nos participations aux salons et foires du tourisme a fini de montrer les limites de nos performances en matière de moyens financiers, de stratégie marketing, de spots accrochant et attirant.
Je suggère que les professionnels privés du tourisme et tous les acteurs qui traversent ce secteur mettent la main ans la poche pour accompagner les efforts insuffisants de l’Etat dans la promotion de la destination.
Nos modes et moyens de communications ne couvrent pas l’essentiel de nos cibles, il est important d’en redéfinir les orientations et les objectifs clefs.
Les faibles taux d’arrivée, doublée d’une faible capacité d’accueil dans les zones à vocation touristique « intégré » qui accusent un déficit d’équipements souvent décrié n’à toujours pas trouver de solution.
La mauvaise gestion de l’aménagement des sites actuels, et des infrastructures de bases défectueuses non entretenues, le mutisme des professionnels engagés, les centres de perfectionnement et de formations aux allures de petits commerces. Des charges fiscales lourdes, dont la TVA a 18%, des charges d’exploitations insupportables telle que l’eau, l’électricité et le téléphone.
Une saisonnalité en dent de scie qui veut que durant la basse la saison,( ou le taux d’occupation est la plus faible ) et, ou les charges d’exploitations sont des plus lourdes ( période d’été ) que les prix des prestations soient revue à la baisse 50% pour faire la promotion du tourisme local, dont les résultats ne satisfont pas la majorité des exploitants. (Voilà toute la contradiction d’une bonne règle de gestion, et des autorités sourdes à l’inquiétude des professionnels).
Autant de maux et d’insuffisances que nous avions soumis à la réflexion du gouvernement lors des assises de 2002 et qui semblent ne pas avoir trouver d’écho favorable, car ce n’est qu’après cette période que le secteur a connu sa plus mauvaise performance d’année en année.
Le secteur du tourisme n’a pas encore eu la chance d’avoir un véritable ministre depuis l’avènement de l’alternance.
Il est donc urgent et indispensable que le secteur du tourisme de l’hôtellerie et de l’artisanat bénéficie de toute l’attention requise sollicitaient par les décideurs professionnels et partenaires au développement, pour que la mise en œuvre de son plan stratégique de croissance accéléré soit aux nombres des actions à réaliser en priorité. Celui-ci vise notamment la restructuration du secteur avec comme objectif principal le renforcement des capacités de planifications, de promotions, de gestions et d’administration du secteur touristique, qui aura comme résultat attendu d’assurer la croissance économique, la création d’emploi, la promotion de la destination Sénégal, de l’hôtellerie, de l’artisanat et du dédoublement des arrivées.
Si le secteur touristique accuse encore de graves lacunes, des insuffisances et des distorsions, c’est aussi jusque là, le secteur privé malgré son dynamisme et ses ambitions n’a pas été suffisamment impliqué et écouter pour jouer le rôle moteur de créateur de richesse et d’emploi dans les bonnes règles de gestion.
L’absence du secteur privé dans les instances internationales des organismes, et associations de tourisme dans le monde, démontre notre manque de vision et de volonté dans l’objectif de fédérer des expériences et d’être notre propre porte voix là ou le gouvernement est absent pour affirmer notre existence sur le plan international.
Au plan des produits touristiques et de la commercialisation, une réflexion s’impose et je souhaite q’une combinaison produits/formation, marketing/communication, une vision sur l’aérien basée sur la maîtrise des capacités d’hébergements et de leurs classifications puissent être retenu comme base pour un positionnement dans les marchés en terme de ciblage clientèle.
Ceci bien sur en dehors des coûts prohibitifs du transport aérien,( dus en bonne partie à la taxe de l’aéroport de ndiass), la faiblesse de la desserte intérieure, le manque de moyens de transports diversifiés, adéquats et sécurisés, les problèmes liés aux charters, le manque de politique de transport aérien spécifique au tourisme, la situation d’air Sénégal international, et sa crise avec la Ram, la dégradation de certains réceptifs, les autres taxes sur les billets entre autres sont des facteurs qui plombent l’activité touristique, et qui agissent sur les produits.
Mais au juste l’Etat s’est-il posé la question de savoir : qui vend nos produits et comment ? La question étant posée chacun pourra y répondre.
A cela s’ajoute l’insuffisance remarquable en matière d’allocation budgétaire, du département du tourisme, ce qui rend la mission davantage plus difficile au niveau de l’agence nationale de promotion touristique (ANPT), qui a été une revendication du secteur privé, qui se voit le plus souvent ignoré dans les prises de décision, et cela malgré sa minorité de représentation dans les instances dirigeantes.
Nous suggérons la participation des syndicats les plus représentatifs au conseil d’orientation pour que soit pris en compte tous les segments de la profession, aux prises de décisions et que la présidence soit tournante auprès des syndicats professionnels du tourisme membre du conseil.
Un bref rappel des faits historiques nous renseigne que la taxe touristique a été une idée, puis un combat des professionnels privés du tourisme qui l’ont fait institué pour soutenir la promotion de leurs produits et celui de la destination sénégal. Il est important que leur soit restituer ce plein droit de regard et d’implication dans la gestion de ces fonds pour une visibilité à la hauteur de nos ambitions.
Il convient de rappeler étant entendu que le rappel est pédagogique que dans le cadre des grandes priorités de l’Etat, le tourisme est classé parmi les secteurs porteurs de croissance dans le document de la DSRP (document de stratégie de réduction de la pauvreté). Et cela appel à coordonner et à respecter les fondements de la parole et de l’acte pour assurer une bonne gouvernance dans la discipline.
Il est aussi du nombre des lacunes et des insuffisances, l’aménagement des zones a vocation touristique, liée à la gestion de la SAPCO.
La SAPCO est l’une des rares sociétés publiques à être diriger par un Président Directeur Général, ce qui peut affecter durement son mode de contrôle et de gestion. Un examen de la SAPCO serait déterminant dans l’attribution des sites et de ses investissements. C’est mon avis d’expert, à l’heure ou le management participatif insiste sur les modes de contrôles et de gestions pour une bonne gouvernance il est dépassé que tous les pouvoirs soient aux mains d’une seule direction qui est chargée de se contrôler elle même.
Il me plait de rappeler que l’attribut des compétences de la SAPCO, sur l’ensemble du territoire national a été une idée que j’ai soumise au chef de l’Etat au début de l’alternance, et que l’ensemble du contenu n’a pas été exploité.
Dans le même chapitre, il est à déplorer que des cabinets et experts étrangers soient désignés pour mener des études d’aménagements à la place de la SAPCO qui a une mission d’études et d’aménagements. Je fais référence aux plans d’aménagement zone nord, et du Sine Saloum etc.…)
Le secteur touristique souffre gravement de son plan d’aménagement et de ses infrastructures d’accès ; Saly portudal est l’exemple d’un échec tangible tant de sa gestion que de son environnement, malgré les bonnes dispositions de la SAPCO.
Je ne termine pas cette plaidoirie sans parler de l’émergence des privés nationaux dans le secteur du tourisme qui n’est pas tout à fait récente, et qui reste encore timide.
Il convient de souligner que les nationaux ont besoin d’être soutenu accompagner par un crédit hôtelier avec une banque d’investissement spécialisée aux taux du marché mondial pour que l’action privée prenne une couche de jeunesse.
Nous appelons les organisations locales du tourisme qu’ils puissent se regrouper autour d’une confédération nationale du tourisme qui se réunit tous les ans autour d’une plate forme de rencontre et d’échange pour discuter de leurs problèmes et designer un porte parole nationale qui devra siéger dans toutes les instances du tourisme mondial pour porter la voix des professionnels du Sénégal à travers le monde.
Je passe sous silence nos aéroports et aérodromes régionaux sachant que l’urgence sur nos aérodromes qui comme vous le savez, sont dans un état lamentable.
Nous lançons un appel associé à un cri de détresse aux pouvoirs publics pour qu’ils prennent leur responsabilité.
Au chapitre des entreprises du tourisme, malgré l’importance numérique des agences de voyages qui restent un segment limité dans la grande famille du tourisme, ces derniers sont menacés aujourd’hui par les ntics.
Outre les loueurs de véhicules, les tours operators, les centres de loisirs, les restaurants, les galeries d’arts etc.… Et les réceptifs qui représentent le segment le plus important après le transport aérien restent des plus fragiles et des plus menacer par la crise financière économique mondiale. Aujourd’hui très peu de professionnels offrent des prestations de qualités destinées au segment touriste qui est un marché particulier, spécifique par son comportement et ses offres, ce qui rend sa gestion difficile et imprévisible.
D’où la nécessaire identification des besoins en formation, en planification et diversification car le tourisme ne pourra se construire et se développer qu’a la condition qu’il dispose de ressources humaines qualifiées et engagées à son service. Ainsi à l’examen des écarts avec les capacités et compétences actuelles on note un besoin criard de mise a niveau et de formation dans les métiers repère et spécialisation qui viendront combler le retard dans la formation et la qualité des prestations. D’ailleurs le développement global et harmonieux du secteur suppose à la fois l’amélioration du cadre institutionnel du secteur, le renforcement des capacités technique et professionnel du privé et du secteur public, une politique d’appui et d’encouragement à l’investissement, sous tendue par une synergie d’efforts de tous les acteurs directs et indirects peut permettre de relancer les acteurs timides et les indécis car le tourisme est le seul secteur transversal qui contient tout. Tout est dans le tourisme et le tourisme est dans tout.
En fin pour terminer je recommande la création d’un observatoire pour des indicateurs qui assurent les moyens de vérifications pour permettre une meilleure lisibilité et visibilité du court et moyen terme des politiques de développement touristique. Ainsi soit il pour toutes les filières de l’économie, avec la participation des acteurs privés dans un partenariat juste avec une logique de dynamisme, de volontariat pour relever les défis du secteur du tourisme, qui nous souhaitons doit être un ministère d’Etat plein associé au secteur aérien, ou celui de la culture et de l’artisanat. Nous suggérons au pouvoir public la création d’une commission d’enquête, si elle n’existe pour mesurer l’impact des exonérations et autres avantages fiscaux délivrés dans le secteur touristique, ainsi que leur bénéficiaire, et de les rendre accessible. Ceci dans le but d’avoir une traçabilité des efforts de l’Etat ainsi que la durée de vie de ces entreprises exonérées.
A travers cette réflexion mon souci constant et permanent se renouvelle encore une fois dans cette démarche constructive pour apporter des éclairages et poser des questions à qui de droit qu’il lui plaise de nous proposer des solutions.
Nous avons été témoins et gardiens des jalons posés en 2002 qui avait jeter les bases d’un nouveau tourisme et d’un nouveau partenariat, nous prions tous de revisiter ces moments forts et de prendre repère a partir de cette date pour relancer le dialogue, la concertation, le partage des responsabilités dans un climat de confiance en mettant en avant les compétences et les valeurs plus que l’appartenance politique ou idéologique. Le secteur du tourisme est une seule et même famille.
Mouhamed Faouzou DEME

Commentaires

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