…Une feuille de routes parmi tant d’autres.
Ce salon ticaa, sous l’initiative du ministre du tourisme a constitué l’élément fort pour la mise en application effective de l’articulation tourisme industries culturelles et artisanat d’arts, sous l’intelligence éclairée de la SCA grappe ticaa.
Ce concept traduit la volonté du gouvernement d’accompagner le secteur touristique autour de politiques cohérentes de thèmes variés et d’un slogan aux valeurs bien de chez nous. Dakar vous accueille au pays de la Téranga.
Cette initiative qui était un souhait de la profession est devenue réalité à travers la volonté du ministre de doter le Sénégal d’un salon de tourisme professionnel de dimension internationale.
Ceci grâce au concours et à la bénédiction du secteur privé, sous la conduite et le sens managérial participatif du président du comité exécutif du Ticaa qui inscrit dans l’histoire du tourisme africain et mondial le premier salon international du tourisme de Dakar.
Voilà que s’achève la deuxième édition de cette importante manifestation nationale, sous régionale et internationale, dont l’enjeu est multidimensionnel pour le pays organisateur qui récolte sur le plan économique des rentrées de devises, un taux élevé d’occupation des unités hôtelières, un regain d’activités autour des différents services et secteurs, puisqu’il faut également reconnaitre que le secteur touristique est un secteur transversal qui fait bouger toute une économie par effet d’entrainement.
Et nous voilà de façon sûre et durable, lancés sur la voie de la pérennisation de cet événement dont les acquits et avantages font booster l’économie touristique en particulier et l’économie nationale en générale.
Il faut reconnaitre aussi que l’organisation du ticaa est une formidable occasion pour l’ANPT et son bureau de documentation et à travers les bureaux d’informations régionaux de se doter de didacticiels, de brochures et de dépliants en nombre suffisant et en langues étrangères.
Le salon permet également à l’agence de reconstituer son stock et de mettre à jour sa banque de données souvent incomplète et de palier le manque de documentations génériques et personnalisés.
Il s’agit également d’assurer une bonne gestion de sa communication, des documents et supports de promotions lors des salons qui sont disponibles en nombre suffisant et lesquels sont indispensables pour informer et orienter le touriste. En définitive il ne s’agit ni plus ni moins que de rendre plus optimum et de façon durable la stratégie de communication de l’agence.
Au delà de l’organisation de ce salon qui doit être perçu comme une plate forme de rencontres, d’échanges et de promotion de valeurs, c’est toute la profession, la grande famille du tourisme qui est interpelée pour qu’elle joue pleinement et à chaque niveau du processus de développement et de valorisation de nos potentiels touristiques le rôle qui est le sien sans plus jamais attendre, ni manquer à l’appel.
Il convient de rappeler que chaque acteur est important dans cette chaine de valeur, car le tourisme est avant tout de l’hospitalité, du partage de valeurs, de savoir faire et de savoir être qui doivent se transformer en valeur matérielle et en investissement dans le travail.
Le secteur privé dans son ensemble constitue le fer de lance de l’économie touristique. Ainsi les organisations patronales professionnelles doivent s’illustrer davantage dans les réflexions, aux études de marchés, à la promotion, à l’amélioration du cadre commercial et juridique et à la production intellectuelle et scientifique de documents de références.
Elles doivent également s’investir dans l’organisation périodique de rencontres thématiques, des diners débats et d’échanges fructueuses pour se hisser aux rangs des interlocuteurs respectés.
La forte influence du secteur privé touristique doit se traduire par la prise en charge de ce dernier à se doter d’un siège fonctionnel à son image équipé d’une salle de documentation et d’archive, d’un personnel et d’experts permanents au service de ses adhérents et pour leur représentation aux instances nationales sous régionales et internationales.
Quelle lecture et quelle vision devrait on avoir du Ticaa dans l’avenir ?
Une analyse complaisante des intervenants et des composantes du tourisme serait de nature à compromettre la performance du secteur qui doit être guidée par la culture de l’excellence garant de la qualité et de la satisfaction du client.
Soyons vigilants et toujours travailler dans la rigueur pour conquérir l’estime, le respect et améliorer le savoir.
L’environnement de notre tourisme a évolué et s’est fortement rehaussé pour répondre aux exigences des standards internationaux, les nouvelles infrastructures ont modifié le visage de la capitale Dakar pour un tourisme d’affaires et de conférences qui nous interpelle dans notre façon de manager et de concevoir nos produits pour vendre d’avantage l’incentive.
Les produits de niches ainsi que leurs services trouvent également des répondants face à la maturité et à l’investissement de sénégalais dans le domaine du transport touristique et des campements, éco villages qui doivent générer de la richesse au profit des habitants des différentes localités. Ceci est à encourager et à soutenir.
Nos régions diverses, variées et riches en produits touristiques naturels, qui vont de l’amodiation, à la pêche sportive, au voile, aux randonnées par quelques moyens que se soit, la nature nous a doté d’un environnement et d’un climat qu’il nous revient de protéger, de valoriser et d’exploiter.
La deuxième édition du ticaa qui a fermé ses portes le 29 mai dernier, nous renseigne sur l’importance de notre destination et l’intérêt que les tours operators et investisseurs accordent au tourisme sénégalais, ou il a été noté une forte présence de la sous région, de l’Afrique, de l’Europe, du moyen orient, de l’Asie et de l’Amérique.
Le site sur lequel à été organisé le ticaa 2 dans son format et son contenu actuel laisse entrevoir des possibilités et des perspectives nouvelles vers une réflexion globale sur l’organisation de l’ensemble des activités et programmes du salon du tourisme pour donner corps à l’articulation tourisme, industries culturelles, artisanat d’art, art culinaire et gestion de l’environnement. Production locale, consommation locale et promotion de la gastronomie locale.
Si le financement du secteur touristique reste une préoccupation majeure pour les locaux et particulièrement les jeunes diplômés, il est cependant important de noter que l’écotourisme, la chasse, la pêche, les activités culturelles et artisanales constituent à elles seules autour d’un regroupement d’intérêt commun et local, un important levier pour créer des synergies et renforcer ainsi les capacités financières des uns et des autres par la solidarité, le partenariat qui ne sont pas de vains mots dans le tourisme.
Les orateurs et intervenants qui se sont succédés lors des tables rondes du ticaa ont tour à tour insisté sur la nécessité d’un dynamisme constant à la valorisation du patrimoine culturel et à la labellisation de nos produits artisanaux. C’est en cela que nous sommes interpelés et c’est à cela, que doivent travailler les privés du secteur touristique.
S’il est vrai qu’un salon est important dans la promotion d’une destination, il l’est encore plus dans l’engagement du secteur privé dans sa quête de services de qualité et de formation permanente pour un service toujours meilleur et personnalisé.
Celui qui parle de promotion de destination touristique doit également prendre en compte les préoccupations des visiteurs en termes de gestion du temps car les vacances ne sont pas élastiques à souhait, d’où une attention particulière pour les formalités aux voyages et les points de délivrances de visa dont les délais d’octroi doivent être largement diffusé et respecter pour diminuer les pertes de temps et contraintes liées à la préparation du voyage et des changements de dernière minute.
L’agence nationale de promotion touristique maitresse d’œuvre du salon ticaa doit voir ses moyens renforcés, ainsi que son autonomie pour engager de profondes reformes administratives organisationnelles financières et institutionnelles pour mener à bien ses missions.
Le ticaa doit voir son budget voté au parlement et en constante progression pour satisfaire aux besoins d’organisations matérielles en temps réel et selon le model standard international.
A défaut il ne serait pas utopique de proposer la vente du fonds de commerce du ticaa avec prise d’actions de l’Etat du Sénégal au capital de la nouvelle société qui serait crée à cet effet. Ou bien encore proposer la gestion partielle du Ticaa à un organisme événementiel dirigé par des locaux avec la participation massive des professionnels et de syndicats du tourisme pour optimiser, mettre les ressources financières à disposition et donner plus de temps aux participants de bien préparer leurs supports de communications.
Ceci permettra à l’Agence ou au Ministère de se concentrer aux axes majeurs, aux thèmes et aux conférences qui dessinent les contours de la politique touristique nationale et internationale par une analyse prospective et prédictive des enjeux.
Les sessions B2B du salon ticaa doivent trouver un format plus professionnel, et commercial pour intéresser tous les segments des participants et au-delà. En ce qui concerne les thèmes et les conférences il est important qu’ils soient plus académiques, philosophiques et qu’ils anticipent sur les problèmes de développement.
La politique macro du ministère du tourisme sur les chantiers de l’assainissement doit se traduire au sens large par des reformes de textes, du contrôle et de surveillance, de mise à disposition de banques électronique de données fiables, de mise à jour des données administratives sur un portail qui soit interactif et accessible.
Ceci est une urgence pour permettre une meilleur communication entre acteurs privés et publics dont un intranet serait le trait d’union et un moyen très réactif de gestion des dossiers administratifs et d’échanges d’informations.
Aujourd’hui le secteur privé souffre de l’insuffisance des flux d’informations les concernant, que ce soit en matière d’informations générales, de pratiques de nouveaux textes, de calendriers des manifestations ou de programmes de réunions.
La technologie du mobile permet aujourd’hui de communiquer en temps réel et d’atteindre ces cibles partout dans le monde à partir d’une base de données et d’adresse IP ou de numéros de téléphone. Travaillons à cela !
Je me souviens en 1994 lorsque je parlais de e-tourisme pour lancer le premier site web www.senegal-online.com ou j’ai publié mon premier article personne ne voulait écouter ni entendre.
Nous sommes aujourd’hui en 2011 les bouleversements technologiques ont permis des pas de géant dans la communication, les réservations, les paiements électroniques, de même que le marketing qui à évolué et modifier toutes les pratiques.
C’est dans cet élan et cet esprit que le ministère du tourisme doit travailler à réduire le gap qui nous sépare des pays dont le tourisme profite pleinement des avancées technologiques. Ce retard à combler augmente le manque d’efficience dans la communication et le partage de l’information avec les partenaires privés.
C’est pour cela que je pense les prochains chantiers du département devraient être :
- Donner plus d’interactivité et de visibilité aux acteurs du tourisme au quotidien à l’image des résultats positifs du salon international du tourisme de Dakar dans sa première et deuxième édition.
Parmi mes suggestions sur l’organisation des programmes du salon ticaa, figure l’organisation post salon de la soirée de gala pour récolter des fonds additionnels.
Signalons que les deux événements tels qu’inclus dans le programme des deux dernières éditions les participants ont du mal à se réveiller et à se présenter le lendemain au salon qui coïncide avec le dernier jour, ou l’après midi est consacré au gala de lutte.
Ce gala de lutte qui met fin aux activités du salon devrait également être déplacé pour lui choisir un créneau après la fermeture officielle du salon par un cocktail qui va rassembler tous les participants permettant ainsi aux gens de se parler de bouger et d’échanger autour d’un verre symbolique d’adieu.
Il faut marquer l’ouverture et la fermeture du salon du tourisme par des messages forts et enthousiastes plein d’espoir et d’encouragement.
Si le salon se tient sur trois jours, le jeudi vendredi et samedi, le dimanche pourrait être retenu comme journée de gala de lutte au profit du tourisme dans le cadre de la promotion du tourisme interne. y inviter la population et communiquer sur les aspects positif du tourisme pour joindre l’utile à l’agréable.
La soirée de gala et le gala de lutte deux manifestations à grand public doivent générer suffisamment de fonds par le sponsoring, la publicité et le parrainage (pays invité d’honneur) ainsi que la vente des stands pour financer complètement le ticaa et bien d’autres choses.
Il est important après le salon de demander aux participants du secteur public et parapublic ainsi que ceux du privé de faire parvenir à la direction de l’ANPT leurs rapports sur leur participation au salon ticaa. Cela ajouté au rapport général serait un document de références et de baromètres pour les actions à venir et d’archives pour les générations futures.
Par devoir de témoins, je ne termine cette contribution que je verse aux efforts existants des uns et des autres sans louer et magnifier l’engagement d’un homme devant et avec son équipe. Engagement et loyauté qui illustrent à suffisance toute sa volonté sans cesse renouvelée pour une industrie touristique libérée de toutes contraintes avec une forte croissance.
Et en cela la réussite pourtant pas évident des deux éditions du ticaa qui ont donné plus de visibilité, de vitalité, de valeurs ajoutées et d’ambitions aux acteurs et à la profession ont fait de cet homme, l’homme l’un des plus respecté du secteur du tourisme.
Quant a moi je vois sans observer, je prends note sans apprendre, je participe sans être présent et j’oublie pour monter les marches des hommes de demain car il faut que le désir soit irrité par des obstacles pour que le besoin se réalise.
Mouhamed Faouzou Deme
Conseiller Special
Ce salon ticaa, sous l’initiative du ministre du tourisme a constitué l’élément fort pour la mise en application effective de l’articulation tourisme industries culturelles et artisanat d’arts, sous l’intelligence éclairée de la SCA grappe ticaa.
Ce concept traduit la volonté du gouvernement d’accompagner le secteur touristique autour de politiques cohérentes de thèmes variés et d’un slogan aux valeurs bien de chez nous. Dakar vous accueille au pays de la Téranga.
Cette initiative qui était un souhait de la profession est devenue réalité à travers la volonté du ministre de doter le Sénégal d’un salon de tourisme professionnel de dimension internationale.
Ceci grâce au concours et à la bénédiction du secteur privé, sous la conduite et le sens managérial participatif du président du comité exécutif du Ticaa qui inscrit dans l’histoire du tourisme africain et mondial le premier salon international du tourisme de Dakar.
Voilà que s’achève la deuxième édition de cette importante manifestation nationale, sous régionale et internationale, dont l’enjeu est multidimensionnel pour le pays organisateur qui récolte sur le plan économique des rentrées de devises, un taux élevé d’occupation des unités hôtelières, un regain d’activités autour des différents services et secteurs, puisqu’il faut également reconnaitre que le secteur touristique est un secteur transversal qui fait bouger toute une économie par effet d’entrainement.
Et nous voilà de façon sûre et durable, lancés sur la voie de la pérennisation de cet événement dont les acquits et avantages font booster l’économie touristique en particulier et l’économie nationale en générale.
Il faut reconnaitre aussi que l’organisation du ticaa est une formidable occasion pour l’ANPT et son bureau de documentation et à travers les bureaux d’informations régionaux de se doter de didacticiels, de brochures et de dépliants en nombre suffisant et en langues étrangères.
Le salon permet également à l’agence de reconstituer son stock et de mettre à jour sa banque de données souvent incomplète et de palier le manque de documentations génériques et personnalisés.
Il s’agit également d’assurer une bonne gestion de sa communication, des documents et supports de promotions lors des salons qui sont disponibles en nombre suffisant et lesquels sont indispensables pour informer et orienter le touriste. En définitive il ne s’agit ni plus ni moins que de rendre plus optimum et de façon durable la stratégie de communication de l’agence.
Au delà de l’organisation de ce salon qui doit être perçu comme une plate forme de rencontres, d’échanges et de promotion de valeurs, c’est toute la profession, la grande famille du tourisme qui est interpelée pour qu’elle joue pleinement et à chaque niveau du processus de développement et de valorisation de nos potentiels touristiques le rôle qui est le sien sans plus jamais attendre, ni manquer à l’appel.
Il convient de rappeler que chaque acteur est important dans cette chaine de valeur, car le tourisme est avant tout de l’hospitalité, du partage de valeurs, de savoir faire et de savoir être qui doivent se transformer en valeur matérielle et en investissement dans le travail.
Le secteur privé dans son ensemble constitue le fer de lance de l’économie touristique. Ainsi les organisations patronales professionnelles doivent s’illustrer davantage dans les réflexions, aux études de marchés, à la promotion, à l’amélioration du cadre commercial et juridique et à la production intellectuelle et scientifique de documents de références.
Elles doivent également s’investir dans l’organisation périodique de rencontres thématiques, des diners débats et d’échanges fructueuses pour se hisser aux rangs des interlocuteurs respectés.
La forte influence du secteur privé touristique doit se traduire par la prise en charge de ce dernier à se doter d’un siège fonctionnel à son image équipé d’une salle de documentation et d’archive, d’un personnel et d’experts permanents au service de ses adhérents et pour leur représentation aux instances nationales sous régionales et internationales.
Quelle lecture et quelle vision devrait on avoir du Ticaa dans l’avenir ?
Une analyse complaisante des intervenants et des composantes du tourisme serait de nature à compromettre la performance du secteur qui doit être guidée par la culture de l’excellence garant de la qualité et de la satisfaction du client.
Soyons vigilants et toujours travailler dans la rigueur pour conquérir l’estime, le respect et améliorer le savoir.
L’environnement de notre tourisme a évolué et s’est fortement rehaussé pour répondre aux exigences des standards internationaux, les nouvelles infrastructures ont modifié le visage de la capitale Dakar pour un tourisme d’affaires et de conférences qui nous interpelle dans notre façon de manager et de concevoir nos produits pour vendre d’avantage l’incentive.
Les produits de niches ainsi que leurs services trouvent également des répondants face à la maturité et à l’investissement de sénégalais dans le domaine du transport touristique et des campements, éco villages qui doivent générer de la richesse au profit des habitants des différentes localités. Ceci est à encourager et à soutenir.
Nos régions diverses, variées et riches en produits touristiques naturels, qui vont de l’amodiation, à la pêche sportive, au voile, aux randonnées par quelques moyens que se soit, la nature nous a doté d’un environnement et d’un climat qu’il nous revient de protéger, de valoriser et d’exploiter.
La deuxième édition du ticaa qui a fermé ses portes le 29 mai dernier, nous renseigne sur l’importance de notre destination et l’intérêt que les tours operators et investisseurs accordent au tourisme sénégalais, ou il a été noté une forte présence de la sous région, de l’Afrique, de l’Europe, du moyen orient, de l’Asie et de l’Amérique.
Le site sur lequel à été organisé le ticaa 2 dans son format et son contenu actuel laisse entrevoir des possibilités et des perspectives nouvelles vers une réflexion globale sur l’organisation de l’ensemble des activités et programmes du salon du tourisme pour donner corps à l’articulation tourisme, industries culturelles, artisanat d’art, art culinaire et gestion de l’environnement. Production locale, consommation locale et promotion de la gastronomie locale.
Si le financement du secteur touristique reste une préoccupation majeure pour les locaux et particulièrement les jeunes diplômés, il est cependant important de noter que l’écotourisme, la chasse, la pêche, les activités culturelles et artisanales constituent à elles seules autour d’un regroupement d’intérêt commun et local, un important levier pour créer des synergies et renforcer ainsi les capacités financières des uns et des autres par la solidarité, le partenariat qui ne sont pas de vains mots dans le tourisme.
Les orateurs et intervenants qui se sont succédés lors des tables rondes du ticaa ont tour à tour insisté sur la nécessité d’un dynamisme constant à la valorisation du patrimoine culturel et à la labellisation de nos produits artisanaux. C’est en cela que nous sommes interpelés et c’est à cela, que doivent travailler les privés du secteur touristique.
S’il est vrai qu’un salon est important dans la promotion d’une destination, il l’est encore plus dans l’engagement du secteur privé dans sa quête de services de qualité et de formation permanente pour un service toujours meilleur et personnalisé.
Celui qui parle de promotion de destination touristique doit également prendre en compte les préoccupations des visiteurs en termes de gestion du temps car les vacances ne sont pas élastiques à souhait, d’où une attention particulière pour les formalités aux voyages et les points de délivrances de visa dont les délais d’octroi doivent être largement diffusé et respecter pour diminuer les pertes de temps et contraintes liées à la préparation du voyage et des changements de dernière minute.
L’agence nationale de promotion touristique maitresse d’œuvre du salon ticaa doit voir ses moyens renforcés, ainsi que son autonomie pour engager de profondes reformes administratives organisationnelles financières et institutionnelles pour mener à bien ses missions.
Le ticaa doit voir son budget voté au parlement et en constante progression pour satisfaire aux besoins d’organisations matérielles en temps réel et selon le model standard international.
A défaut il ne serait pas utopique de proposer la vente du fonds de commerce du ticaa avec prise d’actions de l’Etat du Sénégal au capital de la nouvelle société qui serait crée à cet effet. Ou bien encore proposer la gestion partielle du Ticaa à un organisme événementiel dirigé par des locaux avec la participation massive des professionnels et de syndicats du tourisme pour optimiser, mettre les ressources financières à disposition et donner plus de temps aux participants de bien préparer leurs supports de communications.
Ceci permettra à l’Agence ou au Ministère de se concentrer aux axes majeurs, aux thèmes et aux conférences qui dessinent les contours de la politique touristique nationale et internationale par une analyse prospective et prédictive des enjeux.
Les sessions B2B du salon ticaa doivent trouver un format plus professionnel, et commercial pour intéresser tous les segments des participants et au-delà. En ce qui concerne les thèmes et les conférences il est important qu’ils soient plus académiques, philosophiques et qu’ils anticipent sur les problèmes de développement.
La politique macro du ministère du tourisme sur les chantiers de l’assainissement doit se traduire au sens large par des reformes de textes, du contrôle et de surveillance, de mise à disposition de banques électronique de données fiables, de mise à jour des données administratives sur un portail qui soit interactif et accessible.
Ceci est une urgence pour permettre une meilleur communication entre acteurs privés et publics dont un intranet serait le trait d’union et un moyen très réactif de gestion des dossiers administratifs et d’échanges d’informations.
Aujourd’hui le secteur privé souffre de l’insuffisance des flux d’informations les concernant, que ce soit en matière d’informations générales, de pratiques de nouveaux textes, de calendriers des manifestations ou de programmes de réunions.
La technologie du mobile permet aujourd’hui de communiquer en temps réel et d’atteindre ces cibles partout dans le monde à partir d’une base de données et d’adresse IP ou de numéros de téléphone. Travaillons à cela !
Je me souviens en 1994 lorsque je parlais de e-tourisme pour lancer le premier site web www.senegal-online.com ou j’ai publié mon premier article personne ne voulait écouter ni entendre.
Nous sommes aujourd’hui en 2011 les bouleversements technologiques ont permis des pas de géant dans la communication, les réservations, les paiements électroniques, de même que le marketing qui à évolué et modifier toutes les pratiques.
C’est dans cet élan et cet esprit que le ministère du tourisme doit travailler à réduire le gap qui nous sépare des pays dont le tourisme profite pleinement des avancées technologiques. Ce retard à combler augmente le manque d’efficience dans la communication et le partage de l’information avec les partenaires privés.
C’est pour cela que je pense les prochains chantiers du département devraient être :
- Donner plus d’interactivité et de visibilité aux acteurs du tourisme au quotidien à l’image des résultats positifs du salon international du tourisme de Dakar dans sa première et deuxième édition.
Parmi mes suggestions sur l’organisation des programmes du salon ticaa, figure l’organisation post salon de la soirée de gala pour récolter des fonds additionnels.
Signalons que les deux événements tels qu’inclus dans le programme des deux dernières éditions les participants ont du mal à se réveiller et à se présenter le lendemain au salon qui coïncide avec le dernier jour, ou l’après midi est consacré au gala de lutte.
Ce gala de lutte qui met fin aux activités du salon devrait également être déplacé pour lui choisir un créneau après la fermeture officielle du salon par un cocktail qui va rassembler tous les participants permettant ainsi aux gens de se parler de bouger et d’échanger autour d’un verre symbolique d’adieu.
Il faut marquer l’ouverture et la fermeture du salon du tourisme par des messages forts et enthousiastes plein d’espoir et d’encouragement.
Si le salon se tient sur trois jours, le jeudi vendredi et samedi, le dimanche pourrait être retenu comme journée de gala de lutte au profit du tourisme dans le cadre de la promotion du tourisme interne. y inviter la population et communiquer sur les aspects positif du tourisme pour joindre l’utile à l’agréable.
La soirée de gala et le gala de lutte deux manifestations à grand public doivent générer suffisamment de fonds par le sponsoring, la publicité et le parrainage (pays invité d’honneur) ainsi que la vente des stands pour financer complètement le ticaa et bien d’autres choses.
Il est important après le salon de demander aux participants du secteur public et parapublic ainsi que ceux du privé de faire parvenir à la direction de l’ANPT leurs rapports sur leur participation au salon ticaa. Cela ajouté au rapport général serait un document de références et de baromètres pour les actions à venir et d’archives pour les générations futures.
Par devoir de témoins, je ne termine cette contribution que je verse aux efforts existants des uns et des autres sans louer et magnifier l’engagement d’un homme devant et avec son équipe. Engagement et loyauté qui illustrent à suffisance toute sa volonté sans cesse renouvelée pour une industrie touristique libérée de toutes contraintes avec une forte croissance.
Et en cela la réussite pourtant pas évident des deux éditions du ticaa qui ont donné plus de visibilité, de vitalité, de valeurs ajoutées et d’ambitions aux acteurs et à la profession ont fait de cet homme, l’homme l’un des plus respecté du secteur du tourisme.
Quant a moi je vois sans observer, je prends note sans apprendre, je participe sans être présent et j’oublie pour monter les marches des hommes de demain car il faut que le désir soit irrité par des obstacles pour que le besoin se réalise.
Mouhamed Faouzou Deme
Conseiller Special
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