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Note technique N°4

E TOURISME : De la maturité du système électronique aux nouvelles pratiques de gestion
RÉFLEXION AUTOUR DU WEB
Comme toutes choses il y a du savoir-faire et de la technique à acquérir pour être bon. Il ne faut pas confondre les moyens et la fin. Ainsi par définition, l’e-tourisme se présente comme l’ensemble des procédés techniques de mise en ligne des produits touristiques qui sont en inter action dans les GDS, qui eux aussi sont interconnectés. L’ensemble de ces actions développent une proximité relationnelle avec les touristes à travers internet.
Le Web est ce vaste bazar en tout genre, et en particulier des produits touristiques, qui ont été les pionniers dans ce paysage bouillonnant et mouvant, auquel les outils de cartographie, de vidéo et autres applications ont donné une représentation numérique sans frontière, disponible 24h/24, et ou l’Internet offre une riche boite à outils commercial, pour créer, développer et gérer des passerelles entre partenaires, clients et fournisseurs via des protocoles et des business model.
Dans ce monde du business de l’e-tourisme, il n’y a de solutions que sur mesure, en accord avec son identité propre. Copiez des modèles, se référer à d’autres expériences et les coller, c’est prendre le ver dans le fruit qui est souvent la source de l’échec. Il faut réadapter les modèles exportés selon les contextes socio culturels et démographiques, et reconnaître que la force d’un produit, se trouve dans son identité, son authenticité et sa capacité à faire adhérer, mobiliser, et susciter intérêts et engagements à sa marque «touristique».
Il faut interroger sans cesse les clients touristes, et s’interroger soi-même. C’est l’enjeu de toute la démarche e-marketing, par la réappropriation des logiques et même des fondamentaux des besoins qui doivent être traduit en business model et en actions de promotion.
Facebook et Google restent emblématique du model de service gratuit, financés par la publicité, et le sponsoring. L’intérêt des utilisateurs est directement connecté aux lignes de services recherchés, par les internautes. L’enjeu pour l’entreprise ou l’organisme est que les touristenautes, se reconnaissent au travers des attributs de valeurs, de leurs services ou des produits proposés. Puisqu’il ne s’agit pas d’un simple marketing viral, mais de l’appropriation par la satisfaction et la séduction à travers le résultat obtenu du produit véhiculé par l’e-réputation.
Google se lance dans la promotion du tourisme
Vu l’importante poursuite de la hausse du tourisme dans le monde et son poids économique, Google s'est intéressé à la promotion des services touristiques, pour apporter son savoir-faire dans l’e-promotion.  Le géant de l'internet Google va offrir des cours "de gestion"  e-tourisme en aidant surtout les petites entreprises, qui sont au cœur du secteur touristique. Il s'agira de séminaires visant à fournir aux entreprises touristiques (hôtels, agences de voyages, restaurateurs, ...), les capacités digitales adéquates pour renforcer leur image et leur présence sur internet et aider à leur développement pendant toute l'année. L’innovation est de taille avec Google il n’y aura plus de saisonnalité, le tourisme ce sera toute l’année.
Nos administrations touristiques publiques et privés gagneraient à mutualiser leurs efforts pour aller vers Google pour construire un partenariat dynamique gagnant / gagnant.
Le marketing par l’innovation.
« La Technologie d'internet véhicule une certaine idée de la société et du monde des affaires ».
Tous changements et évolutions du marché du tourisme, sont des messages à décrypter pour les besoins des clients/acteurs qui font partie intégrante de la raison d’être de l’entreprise, ou de l’organisation. Cela implique une veille constante, des mesures taillées sur des modèles et des stratégies d’innovation dans un monde où les mutations du secteur du tourisme restent un terrain glissant pour les destinations touristiques en perte d’images, qui n’ont ni marque, ni politique de promotion et de marketing territorial ; encore moins de budget.
L'idée, est qu'au fond des normes et des standards technologiques du web,  et à travers les codes informatiques, il y a un savoir-faire dans la philosophie du e-tourisme et une certaine manière de voir l’e- commerce «l’e-tourisme» participer de la conscience, de la volonté et de la capacité de décision du consom’acteur qui est devenu de plus en plus exigent, sur les types de produits touristiques, en rapport qualité, expérience du séjour et prix, le tout en conformité avec les normes de sûreté et de sécurité des plateforme e-paiement,
Au-delà de cette vision, c’est cette compréhension de l’e-tourisme, au travers desquelles nous invitons le pouvoir central, particulièrement le bras armé de la promotion et du marketing à poser des actes forts. Non pas que le commerce soit devenu dématérialisé, mais il ne peut plus se concevoir sans intégrer les moyens numériques par lesquels le client touriste doit passer pour faire son choix dans la variété de propositions disponibles à travers le web.
L’offre touristique est devenue surabondante et sollicite toute notre attention qui, du coup apparaît comme le seul BIEN rare à intégrer dans nos stratégies de mise en marché. (Online)
Ouverture, transparence et partage (démocratie) sont au cœur de la culture des entreprises et des organisations qui ont réussi ou qui vont réussir. Alors Pensons à l'open source, aux données ouvertes, aux réseaux ouverts, aux plateformes, aux applis et à toutes ces choses qui en sont des symptômes, ou des prémices qui favorisent le développement vers une politique d’e promotion et de visibilité de la destination Sénégal de façon ciblée.
Nous ne réussirions que si nous adoptons ces fondements et que nous en fassions l'élément moteur de notre culture, au cœur de l'entreprise ou de l'organisation. Certaines destinations parlent de stratégies partagées, mais il devrait s'agir de stratégies ouvertes et transparentes avant d’être partagées.
Lorsque l'enjeu est de mettre en cohérence sa culture avec celle du monde, il ne s'agit pas juste d'un CHOIX, mais une CONDITION de SURVIE. Nous sommes une foule et nous sommes façonnés par les outils dont nous nous servons. Et quand ces outils (Internet, le Web) sont ceux par lesquels nous forgeons une part importante du rapport que nous avons avec les autres (les touristes), ces outils aussi façonnent notre idée de la société et notre présence dans le Web.
La présence du Sénégal dans ce monde numérique avec des valeurs partagées, entretenues, par le World Wide Web (www), est une impérative dont la première exigence est de comprendre les aspirations de ces clients/utilisateurs appelés consom’acteurs, ensuite par la mise en place d’un système d’information touristique et d’une plateforme e-réservation afin de donner une nouvelle orientation et une impulsion aux acteurs privés.
Suivant l’exemple d’un pays émetteur quelconque, d'une société massivement formatée, connectée (Europe, Etat unis, Asie) et de maturité des usages des réseaux, il est vital pour le Sénégal de prendre en compte l'existence les besoins, les appréciations de toutes natures, des valeurs globales et communes, d'aspiration de l’ensemble des acteurs, autour des méthodes mutualisées et des expressions sur les usages et les modèles de promotion en termes de visibilité et de séduction adaptée à la seule image que nous voulons vendre.
Booster sa stratégie marketing grâce à la classification «par gamme de produits»
En effet, la promotion a besoin de stratégie, de plan besoin de communication, de passer par le rêve du voyager. Dès son apparition dans la stratégie e-marketing, la « gammification » s’est installée dans le secteur de l’e-tourisme avec les vidéos, les jeux web et les quizz se sont multipliés pour promouvoir l’image d’une marque, d’une destination. Le tourisme est un secteur qui passe par le visuel pour faire rêver et donner aux gens l’envie de s’évader.
Aujourd’hui, il est important d’être online pour être vus. La difficulté est de se sortir du lot sur la toile et de fidéliser ses clients. 48 millions d’internautes passent plus de 28h par mois en ligne, et 46% des Français surfent sur les réseaux sociaux.
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 Mouhamed Faouzou DEME


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