Accéder au contenu principal

Une nouvelle lecture du tourisme

Le TOURISME de DEMAIN
Quels Outils ?
Quels Moyens ?
Quelles priorités ?
Où, quand, comment, et avec qui ?
Voici quatre questions préalables à la confection d’un ta-bleau de bord pour préparer l’entame d’un tourisme nouveau, un tourisme de demain, à l’image des comportements, des besoins, et des situations qui parfois fixent les priorités auxquelles les gouvernements les associations, les syndicats et les professionnels du secteur du tourisme doivent faire face pour répondre aux exigences d’une demande et d’un marché de plus en plus difficile à conquérir, à maîtriser. Les situations difficiles et inattendues du prix du pétrole, des catastrophes naturelles et aé-riennes, des risques sanitaires et des attentats auxquelles ne peuvent échapper aucun pays développés (l’Europe les États-unis l’Asie etc...
Des signes négatifs auxquels le tourisme africain devrait profiter pour offrir une alternative aux millions de touristes pour découvrir nos pays.
Si aucune communication n’est faite dans ce sens l’Afrique encore une fois risque de rater un rendez vous vers une clientèle de plus en plus à la recherche d’exotisme de chaleur et de choses simples.
J’ai souvent plaisir à partager mes réflexions et recherche dans le cadre d’un développement harmonieux du tourisme Sénégalais et Africain en général, profitable aux économies et aux populations.
C’est cette passion qui me guide encore à livrer ces quelques réflexions autour de la question qui pourrait être posée sous plusieurs tournures, a savoir :
- Le Tourisme de demain !
- Quel tourisme pour l’avenir ? Ou encore
- Le devenir du tourisme ?
L’extrait qui suit donne un point de vue et développe des axes de réflexions qui selon le pays ou le contexte à lui donner un titre qui convient le mieux.
Les destinations touristiques majeures de demain seront celles ou les politiques en ma-tière de dessertes aériennes seront des plus fortes ainsi qu’une démultiplication des zones d’accès aéroports, ports, frontières terrestres etc… Et cela en tenant compte de plusieurs facteurs qui demandent l’implications de tous les acteurs à commencer par les constructeurs d’avions, les administrateurs, designers, techniciens, ingénieurs aéroportuaire, pour une meilleur prise en charge des personnes de troisième ages, d’ handicapés physiques et des per-sonnes voyageant en famille avec des enfants, car ces personnes citées représentent aujourd’hui un pourcentage non négligeable dans les déplacements à travers le monde et particulièrement en Afrique où il manque de logistiques adaptées et adéquates.
Ce phénomène de mouvements nécessite de nouveaux équipements, aménagements, de services et d’infrastructures adaptées aux besoins de la majorité des passagers, qui sous l’influence également de l’évolution des outils des « e-services » dont l’enregistrement automatique à l’aide de bornes libre service pour l’émission et la validation des billets électroniques le « e-ticket » ainsi que les services au sol, qui font partie de la révolution apportée par les nouvelles technologies au secteur du voyage et des transports aérien nécessite que les aéroports aussi se mo-dernisent et se redimensionnent avec plus d’espace pour l’implantation de kiosques self service d’équipements de systèmes, et de points de contrôle de sécurité, d’espace de détente, et de shopping Cette préoccupation explique le titre de cet article qui se veut critique et contributif , tourisme de demain, où l’arrivée de nouvelles générations de gros porteurs très sophistiqués qui transportent, de plus en plus de personnes qui embarquent, et débarquent en même temps d’où des infrastructures aéroportuaires capables d’accueillir ces passagers en toute sécuri-té et dans un environnement sécurisé, permettant aux avions de décoller et d’atterrir sur des plates formes aménagées a cet effet.
Le Sénégal par son nouvel aé-roport se montre disposé à engager des réformes, mais il ne doit pas s’arrêter là, il doit au-delà s’attaquer à la restructuration de sa compagnie nationale et lui donner les moyens et les indications fortes pour accompagner le tourisme.
C’est en ce moment là que va se poser le problème crucial du transport aérien avec des partenaires ou des structures dont les objectifs sont pourtant les mêmes, mais se font régulièrement la guerre, une guerre sans merci qui n’est pas à l’avantage du tourisme de masse qui existe chez nous les africains.
Il est reconnu que les compagnies commerciales étrangères à vocation multiple, ne se préoccupent pas spécialement du tourisme de nos pays et donc n’offrent que très peu de possibilités aux voyagistes, TO et autres individuels du tourisme qui veulent des programmes de voyages de deux semaines au plus et une semaine au minimum, et c’est justement la formule la plus chère payée par les compagnies de transports aériens.
Au demeurant, je pense que les low cost ainsi que les charters a prix étudié se posent comme une alternative aux compagnies aériennes régulières pour accompagner le secteur touristique.
Et cela malgré une large catégorie de voyageurs qui déplore très souvent les conditions de voyages dans les charters et les low cost (configuration des sièges, très étroits, rafraîchissements, etc.. en un mot le service payant à bord.
Ajouté à cela les conditions souvent difficiles des formalités de sortie, de récupération des bagages, des routes très mauvaises le même temps de route, de l’aéroport à l’hôtel, que le temps de vol de Europe vers l’Afrique.
Autant de facteurs gênants et désagréables pour des person-nes venues en vacances et qui perdent ainsi une journée et demie de vacances entre le moment ou elles ont quittées leur pays et le moment ou elles ont rejoint leurs chambres d’hôtel.
Tout ceci me semble important pour que l’Afrique en général et le Sénégal en particulier décident du choix et des orientations à donner au tourisme de demain, et de prendre à bras le corps tous ces problèmes, pour que demain ne soit pas trop tard.
Lorsqu’on sait que le problème numéro un d’une destination c’est d’abord la desserte aé-rienne, laissé au gré des TO et voyagistes qui peinent à encaisser tout seul les risques de non remplissage des siéges et les difficultés liées à la gestion d’un vol, il va de soi que les destinations concernées ne peuvent qu’en souffrir et cela avec de mauvaise retombée.
Dés lors se pose la question légitime pourquoi l’Afrique ne se donne t-elle pas les moyens, de développer son tourisme avec ses nationaux ?
Désormais le choix d’une politique de transport aérien s’impose pour les gouverne-ments et les administrations chargées de la politique du tourisme, qui ont du mal par-fois à gérer entre les conventions bilatérales, l’ouverture et la libéralisation du ciel (open sky) ainsi que la sauvegardes des principes des libertés de la convention de Chicago, et la demande des professionnels qui exigent des efforts soute-nus pour donner au tourisme toutes les mesures pour un envol sûr et sérieux.
Une concertation entre les compagnies régulières, les low cost., les charters affrétés par les voyagistes et les TO, sans oublier les compagnies natio-nales si elles existent ? Quelles seront leurs parts d’engagement et de responsabilités dans le secteur du tourisme de leur pays respectif, me semble opportun.
Le mal de l’Afrique et particulièrement celui du Sénégal c’est qu’aucun des nationaux que je connaisse ne soit impli-qué à un niveau important des segments du transport aérien (compagnies touristiques de vol), et nous voulons parler de développer le tourisme sans cerner ces vrais problèmes, ni même avoir les moyens de nos ambitions, qui se heurtent au banditisme économique qui bloque, en dehors des facteurs endogènes l’épanouissement du secteur touristique du fait, des habitudes et des comportements que sont: la tricherie, le vol, le mensonge, la complicité d’agents de l’Etat, des taxes sous-évaluées, des impôts impayés, des redevances négociées, au détriment de l’Etat et des populations, pour le plus grand bénéfice de deux personnes, qui sont : le corrupteur et le corrompu.
La bonne gouvernance ne concerne pas seulement les Etats et les sociétés publiques, mais bien au-delà toutes les activités économiques du pays sont concernées et principalement les sociétés privées où une attention particulière doit leur être réservée du fait de l’aspect social et des emplois que doit garantir l’Etat à tous citoyens, gage de paix sociale et de stabilité dans les foyers.
Le TO est le maillon le plus fort dans la gestion des forfaits et des vols secs (spécial tourisme ), en ce sens que c’est lui qui confectionne son produit et choisi la destination qu’il souhaite vendre, et c’est lui aussi qui met sur le réseau ou ses réseaux de distributions son package, il assure sa promotion et sa publicité et c’est selon ces intérêts qu’il programme des destinations des mois a l’avance, celui là, doit forcement être un de nos nationaux et avoir des rapports et des relations de partenariats économiques, politique, et sociale avec les autorités publiques pour que les retombées soient visibles qu’elles aient une traçabilité et qu’elles profites aux pays et aux populations.
Il me semble que si les chefs d’Etats Africains, au cours d’un sommet spécial se mobilisent et lancent un appel au secours pour l’industrie du voyage et du tourisme, les compagnies de charters, et les low cost peu-vent être une solution au développement du tourisme des pays africains, si celles-ci sont accompagnées par des natio-naux des différents pays qui s’impliquent dans la gestion des risques de vols et de la planification qui, aujourd’hui commencent à trouver de nouveaux partenaires crédibles et ambitieux. Ces partenaires s’appellent des consolidateurs de vols une sorte de courtiers, ou de rassembleur pour l’unicité de l’interlocuteur qui a l’avantage d’être à égal distance entre le voyagiste, le TO et la compagnie de charter, et les passagers pour mieux gérer les intérêts de chaque partie, ce qui laisse à chacune des parties le temps de s’occuper d’un segment spécifique de son travail tout en partageant les risques, avec les autres.
L’idéal maintenant serait de créer une association ou une fédération, entre plusieurs voyagistes d’une même destination, et avec le concours des bureaux de promotion ou d’agences nationales de promotion, et faire face à des actions commune de marketing, de publicités, pour renforcer et rentabiliser les lignes sur des axes ou il y a un réel potentiel touristique.
Le Tourisme de demain c’est aussi ce secteur par excellence qui doit être sélectif, ne compter que sur des hommes et des femmes de qualité morale irréprochable, d’expérience et de volonté à partager avec les investisseurs et les populations, les richesses ainsi créées par un partenariat digne qui respecte nos textes et lois ainsi que l’égalité des chances, car peu d’expatriés sont diplô-més du secteur touristique (au Sénégal ) et ne sont que des amateurs, aventuriers sans titre de séjour à la recherche de gain facile ; ils s’appellent arnaqueurs, pédophiles, trafiquants, des hors la-loi, d’où l’intérêt et le choix qu’ils por-tent sur les pays comme le Sénégal, un pays sans formalité aucune pour les Européens, ni visa, ni caution, ni parrain crédible, et c’est la porte ouverte à toutes les pratiques.
Si le Sénégal doit être fier et parler de partenariat équilibré dans un esprit de «gagnons ensemble et partageons équitablement », c’est sûrement avec de grands groupes dont la notoriété, le professionnalisme dans le secteur du tourisme n’est plus à démontrer ; c’est ceux-là qu’il faut démarcher, en mettant en contribution les jeunes diplômés du tourisme, et c’est sans conteste que nous allons vers des lendemains meilleurs, vers un tourisme de demain performant et générateur de revenus décent.
A titre d’exemple de grands groupes je peux citer Go voyage en Afrique et particulièrement au Sénégal dont Dakar reste la principale desserte charter avec 12,8%des passagers transportés.
L’activité vols secs de GO Voyages représente 92,7% de son chiffre d’affaire dont l’exercice 2004/2005 a enregistré une augmentation de ses ventes en ligne 55 millions d’euros soit un peu plus de 36 milliards de Frs CFA à travers son site Internet, même si on note que la revente de siéges à d’autres TO représente environ 20% de son CA il n’en demeure pas moins que 126 millions d’euros ont été réalisé a travers les 1200 sites Internet affiliés ayant utilisé un ou plusieurs de ses quatre moteurs de recherches sur des mots clefs.(source tourmag) Cet exemple de performance notait en 2004 et 2005 mais aussi de constance dans l’action du voyagiste nous renseigne qu’en cette année 2008 nous pouvons dire sans nous tromper de source que le chemin fait sur Internet et les opportunités actuels permettent une meilleur commercialisation ainsi qu’un ciblage pointu du segment des marchés
Français devrait a mon avis encourager nos pays Africains et particulièrement le Sénégal à dynamiser et à revoir son programme de partenariat dans un esprits de consolidation et d’ouverture.
Je peux encore citer l’exemple de TUI /Nouvelles Frontières pionnière et partenaire historique sur le Sénégal où notre pays occupe la cinquième place des dix premières destinations de TUI qui en dehors du vol sec est fortement présent dans les programmes de vacances et des forfaits tout compris avec des formules petits prix et offres de séjours variées.
Je pourrais en citer d’autres mais l’objectif n’étant ni de faire l’éloge, ni la publicité de l’un ou l’autre. Pour moi loin est l’idée de chasser, et ou de ternir l’image d’autres TO mais simplement dénoncer les politiques et les pratiques qui dé-tournent les fruits de la croissance.
Je voudrais revenir sur la question centrale qui me préoccupe, celle de voir comment mettre en valeur ce partenariat « gagnons ensemble » qui doit se traduire par une forte croissance capable de soutenir nos économies, de réduire la pauvreté, d’ouvrir la voie vers l’assainissement et le renver-sement des tendances pour préparer le tourisme de demain.
Un tourisme, où les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont fini de convaincre plus d’un, que le e-tourisme (vente en ligne, réservation de vols secs et achat de forfaits) par le biais d’un e-commerce aux allures juridiques et commerciales très limitée et confuses auprès des sites Internet ou le référence-ment et leur mode de gestion d’un e-tourisme mondial dé-passe tous les espoirs, et dont les effets sur l’emploi demeurent inquiétants.
Cependant, la nouvelle société d’information sous tendue par le savoir, la formation et l’expertise, parrainé par le chef de l’Etat du Sénégal Maître Abdoulaye Wade pour son engagement à la réduction de la fracture numérique, montre combien nous sommes désarmé face à la mondialisation, et aux puissances économiques qui chaque jours soutiennent d’avantage leurs économies ainsi que leurs producteurs au risque de fausser le jeu, de pousser l’Afrique vers la pauvreté et la dépendance afin de montrer leur générosité déguisée à travers des institutions internationales répondant à leurs ordres.
Mouhamed Faouzou DEME

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Taxe de séjour et promotion touristique

La Loi n° 2012-04 du 3 janvier 2012 Loi n° 2012-04 du 3 janvier 2012 abrogeant et remplaçant l’article 2 de la loi n° 98-55 du 31 décembre 1998 portant augmentation du tarif de la taxe de promotion touristique Expose des Motifs Le tourisme constitue un moteur de croissance économique en tant qu’outil de mobilité d’échange de biens et activités créatrices de richesses qui génèrent des retombées pour le tissu économique national et local. La présente Loi est proposée dans le cadre de la mise en œuvre des priorités de l’action de développement touristique initiée par les pouvoirs publiques dont notamment l’intensification de la promotion touristique et le renforcement de la compétitivité de la Destination Sénégal. Le diagnostic du secteur a mis en exergue l’insuffisance des moyens financiers disponibles pour assurer une bonne promotion touristique gage d’une croissance de flux touristiques pour atteindre l’objectif de 1 500 000 touristes à l’horizon 2015. Ainsi, le Gouvernem...

La Taxe de promotion Touristique

La Loi n° 2012-04 du 3 janvier 2012 Loi n° 2012-04 du 3 janvier 2012 abrogeant et remplaçant l’article 2 de la loi n° 98-55 du 31 décembre 1998 portant augmentation du tarif de la taxe de promotion touristique Expose des Motifs Le tourisme constitue un moteur de croissance économique en tant qu’outil de mobilité d’échange de biens et activités créatrices de richesses qui génèrent des retombées pour le tissu économique national et local. La présente Loi est proposée dans le cadre de la mise en œuvre des priorités de l’action de développement touristique initiée par les pouvoirs publiques dont notamment l’intensification de la promotion touristique et le renforcement de la compétitivité de la Destination Sénégal. Le diagnostic du secteur a mis en exergue l’insuffisance des moyens financiers disponibles pour assurer une bonne promotion touristique gage d’une croissance de flux touristiques pour atteindre l’objectif de 1 500 000 touristes à l’horizon 2015. Ainsi, le Gouvernem...

Transfert des compétences du tourisme aux collectivités

Les compétences transférables du tourisme comme passerelles entre collectivité et pouvoir central Le transfert de compétence du tourisme au Sénégal c’est d’abord une question d’attractivité des zones dénommées « destinations » touristiques. Ainsi quelles stratégies d’organisation territoriale pour le tourisme est une question primordiale. Quel cadre de réalisation pour la mobilité touristique ? Les compétences peuvent aussi être divisées en fonction du type de compétences générales. Elles sont divisées en compétences techniques et compétences non techniques. Les compétences non techniques ont généralement plus à voir avec l’organisation administrative. Les compétences transférables en général sont tout simplement des compétences qui ne sont pas spécifiques à un type particulier de travail. Or le tourisme est un domaine technique et transversal. Que faut-il transférer ? Les communes ont acquis une autonomie de décision et une liberté de conception dans l’élaboration des documents r...