Feuille de route pour impulser le tourisme
Fiche N°8
C'est une impulsion décisive marquée par une conviction, et un optimisme que le ministère du Tourisme, l'Agence nationale de promotion touristique (ANPT), l'Observatoire du tourisme, le Conseil national du tourisme (C N T), les syndicats d’initiatives du tourisme (S I T), les syndicats professionnels du secteur de l’hôtellerie, du tourisme, du transport aérien, doivent apporter au secteur du tourisme pour régler les questions brûlantes de la saison touristique.
Face à un environnement international perturbé et des marchés émetteurs à la traîne en 2009, le ministre du Tourisme, associé dans une démarche avec les institutions partenaires et les professionnels du secteur, doivent réagir en chef d'entreprise.
Ils doivent décider d'anticiper sur l'évolution de la conjoncture, si les fondamentaux de la destination sont excellents et que l’on maintienne un niveau d'investissement important, avec un partage des responsabilités que le Département de tutelle devra concéder aux professionnels pour innover en mettant en place une task-force chargée de mettre en œuvre un plan d'actions tactiques additionnelles destiné à lutter pour la préservation des parts de marché de la destination Sénégal en cette période de crise.
Cette démarche opérationnelle, accompagnée d'une participation très forte des régions qui reçoivent les flux de touristes, constitue également une approche didactique. Elle permet de faire face aux aléas du marché dans la sérénité et réunir les professionnels autour d'objectifs et de moyens à court terme évitant ainsi de tomber dans le «panic management» ou le bradage tarifaire dangereux pour l’avenir de nos entreprises et de la destination.
Les projections de 2009, doivent faire l'objet d'une présentation officielle, ce qui constitue également en soi un acquis de taille, pour les privés. Il survient quasiment à mi-chemin, avant la Vision 2010 qui envisage des arrivées d’un million cinq cent mille touristes. Il donne surtout de nombreux signaux aux marchés internationaux sur le degré de maîtrise des situations difficiles que les professionnels déploient pour gérer le secteur. C'est aussi un signe de maturité et – le monde en a besoin de nos jours - une grande confiance dans les atouts d’une destination majeure. Il renforce enfin l'idée que la Vision stratégique est intacte, consolidée et ne peut faire l'objet d'un quelconque changement ou de perturbation, quand bien même les marchés internationaux rencontreraient ponctuellement des difficultés et les opérateurs céderaient au réflexe de révisions à la baisse des prix.
Les projections de 2009, auquel auront participé toutes les composantes du secteur du tourisme avec les différents conseils régionaux du tourisme, doivent afficher par ailleurs un aspect offensif et une volonté de ne pas céder au scepticisme, et anticiper les éventuels retournements de tendance.
Nos actions doivent se mettre dans une configuration idéale pour accompagner la conjoncture et – c'est significatif – de ne pas la subir, pour éviter aux professionnels du secteur de prendre des décisions hasardeuses et inopportunes face aux manques d’informations et de stratégie collective.
La stratégie de veille et la réactivité sur le plan marketing seront plus décisives qu'une simple baisse des prix. Car, si notre pays offre des produits avec des atouts en termes d'accueil, de sites, de confort, il manque de compétitivité. Et sur tous ces points, l'échange d’informations de communications aura nourri les arguments et où inquiétudes exposées ça et là par des responsables du tourisme dans leur diversité, que le département de tutelle doit prendre en charge dans un esprit participatif sans faire cavalier seul.
Quelles que soient sa gravité et sa dimension, une crise conjoncturelle ne doit jamais faire incliner un secteur transversal qu’est le tourisme à sortir du marché récepteur, ni baisser la garde dans la qualité du service.
S’il est impératif que les prévisions de 2009 doivent apporter un soutien financier supplémentaire, ainsi qu’un souffle nouveau au niveau de ces ressources humaines pour en financer et diriger les actions –, son véritable rôle serait de donner une meilleure visibilité au marché émetteur sur notre destination. En revanche il servira de faire serrer les rangs entre les professionnels et l’administration afin de traverser les turbulences éventuelles dans les meilleures conditions économiques pour les entreprises du tourisme, en particulier et de l’économie nationale en général.
Air Sénégal International devra renouveler son engagement à s'inscrire dans l'esprit de la Vision 2010, qui constitue à cet égard un apport significatif, un supplément d'âme et de vitalité, d'autant plus que l'annonce de création d'une compagnie nationale régionale donnera l'oxygène nécessaire au tourisme intérieur. Ce tourisme qui n’est pas promu et qui cache d’énormes potentiels, serait l’unique alternative pour enrayer la saisonnalité.
Le plan 2009 que je propose qui peut être décliné au détour d’un dîner débat ou d’une soirée de gala, de défilé reflète un souci d'adaptation à la conjoncture, une volonté de contrer le reflux, et une opportunité d’unifier les acteurs pour une meilleur prise en charges des questions brûlantes du secteur.
Les axes qui seront retenus se complètent dans une même démarche de cohérence et de cohésion : atténuer l'impact de la crise financière internationale sur l'activité du secteur, maintenir l'attractivité, consolider nos parts de marché, anticiper et préparer la sortie de crise. Certaines mesures seront accompagnées d'un bréviaire, comportant des exigences comme la communication, le renforcement des CRD, les promotions « coups de cœur », où les hôtels et le transport aérien – deux vecteurs essentiels – devront jouer un rôle majeur. Les Eductours, la promotion des niches comme les « Mice » (Meeting, incentives, conventions & evens), l’événementiel culture art et musique, le tourisme sportif, promouvoir la lutte et le football comme support pour sensibiliser les populations au tourisme intérieur, tout cela participe d'une réactivité généreuse et probante porteur d’espoir.
Il faut se rendre à l'évidence : le tourisme est jusqu'à nouvel ordre le seul secteur à réagir automatiquement et formellement à la crise, et aux impondérables (émeutes, crise sociale, etc..
D’où une initiative du genre présente de surcroît une feuille de route inédite, planifiée, coordonnée et consensuelle, sous la direction des institutions partenaires, le ministère de tutelle, et la grande famille du tourisme donneront ainsi l'exemple à beaucoup d’autres secteurs qui ont besoin d’encouragements et de soutien, l’impulsion nécessaire pour un développement constant de notre économie.
Le conseiller
Mouhamed Faouzou DEME
Fiche N°8
C'est une impulsion décisive marquée par une conviction, et un optimisme que le ministère du Tourisme, l'Agence nationale de promotion touristique (ANPT), l'Observatoire du tourisme, le Conseil national du tourisme (C N T), les syndicats d’initiatives du tourisme (S I T), les syndicats professionnels du secteur de l’hôtellerie, du tourisme, du transport aérien, doivent apporter au secteur du tourisme pour régler les questions brûlantes de la saison touristique.
Face à un environnement international perturbé et des marchés émetteurs à la traîne en 2009, le ministre du Tourisme, associé dans une démarche avec les institutions partenaires et les professionnels du secteur, doivent réagir en chef d'entreprise.
Ils doivent décider d'anticiper sur l'évolution de la conjoncture, si les fondamentaux de la destination sont excellents et que l’on maintienne un niveau d'investissement important, avec un partage des responsabilités que le Département de tutelle devra concéder aux professionnels pour innover en mettant en place une task-force chargée de mettre en œuvre un plan d'actions tactiques additionnelles destiné à lutter pour la préservation des parts de marché de la destination Sénégal en cette période de crise.
Cette démarche opérationnelle, accompagnée d'une participation très forte des régions qui reçoivent les flux de touristes, constitue également une approche didactique. Elle permet de faire face aux aléas du marché dans la sérénité et réunir les professionnels autour d'objectifs et de moyens à court terme évitant ainsi de tomber dans le «panic management» ou le bradage tarifaire dangereux pour l’avenir de nos entreprises et de la destination.
Les projections de 2009, doivent faire l'objet d'une présentation officielle, ce qui constitue également en soi un acquis de taille, pour les privés. Il survient quasiment à mi-chemin, avant la Vision 2010 qui envisage des arrivées d’un million cinq cent mille touristes. Il donne surtout de nombreux signaux aux marchés internationaux sur le degré de maîtrise des situations difficiles que les professionnels déploient pour gérer le secteur. C'est aussi un signe de maturité et – le monde en a besoin de nos jours - une grande confiance dans les atouts d’une destination majeure. Il renforce enfin l'idée que la Vision stratégique est intacte, consolidée et ne peut faire l'objet d'un quelconque changement ou de perturbation, quand bien même les marchés internationaux rencontreraient ponctuellement des difficultés et les opérateurs céderaient au réflexe de révisions à la baisse des prix.
Les projections de 2009, auquel auront participé toutes les composantes du secteur du tourisme avec les différents conseils régionaux du tourisme, doivent afficher par ailleurs un aspect offensif et une volonté de ne pas céder au scepticisme, et anticiper les éventuels retournements de tendance.
Nos actions doivent se mettre dans une configuration idéale pour accompagner la conjoncture et – c'est significatif – de ne pas la subir, pour éviter aux professionnels du secteur de prendre des décisions hasardeuses et inopportunes face aux manques d’informations et de stratégie collective.
La stratégie de veille et la réactivité sur le plan marketing seront plus décisives qu'une simple baisse des prix. Car, si notre pays offre des produits avec des atouts en termes d'accueil, de sites, de confort, il manque de compétitivité. Et sur tous ces points, l'échange d’informations de communications aura nourri les arguments et où inquiétudes exposées ça et là par des responsables du tourisme dans leur diversité, que le département de tutelle doit prendre en charge dans un esprit participatif sans faire cavalier seul.
Quelles que soient sa gravité et sa dimension, une crise conjoncturelle ne doit jamais faire incliner un secteur transversal qu’est le tourisme à sortir du marché récepteur, ni baisser la garde dans la qualité du service.
S’il est impératif que les prévisions de 2009 doivent apporter un soutien financier supplémentaire, ainsi qu’un souffle nouveau au niveau de ces ressources humaines pour en financer et diriger les actions –, son véritable rôle serait de donner une meilleure visibilité au marché émetteur sur notre destination. En revanche il servira de faire serrer les rangs entre les professionnels et l’administration afin de traverser les turbulences éventuelles dans les meilleures conditions économiques pour les entreprises du tourisme, en particulier et de l’économie nationale en général.
Air Sénégal International devra renouveler son engagement à s'inscrire dans l'esprit de la Vision 2010, qui constitue à cet égard un apport significatif, un supplément d'âme et de vitalité, d'autant plus que l'annonce de création d'une compagnie nationale régionale donnera l'oxygène nécessaire au tourisme intérieur. Ce tourisme qui n’est pas promu et qui cache d’énormes potentiels, serait l’unique alternative pour enrayer la saisonnalité.
Le plan 2009 que je propose qui peut être décliné au détour d’un dîner débat ou d’une soirée de gala, de défilé reflète un souci d'adaptation à la conjoncture, une volonté de contrer le reflux, et une opportunité d’unifier les acteurs pour une meilleur prise en charges des questions brûlantes du secteur.
Les axes qui seront retenus se complètent dans une même démarche de cohérence et de cohésion : atténuer l'impact de la crise financière internationale sur l'activité du secteur, maintenir l'attractivité, consolider nos parts de marché, anticiper et préparer la sortie de crise. Certaines mesures seront accompagnées d'un bréviaire, comportant des exigences comme la communication, le renforcement des CRD, les promotions « coups de cœur », où les hôtels et le transport aérien – deux vecteurs essentiels – devront jouer un rôle majeur. Les Eductours, la promotion des niches comme les « Mice » (Meeting, incentives, conventions & evens), l’événementiel culture art et musique, le tourisme sportif, promouvoir la lutte et le football comme support pour sensibiliser les populations au tourisme intérieur, tout cela participe d'une réactivité généreuse et probante porteur d’espoir.
Il faut se rendre à l'évidence : le tourisme est jusqu'à nouvel ordre le seul secteur à réagir automatiquement et formellement à la crise, et aux impondérables (émeutes, crise sociale, etc..
D’où une initiative du genre présente de surcroît une feuille de route inédite, planifiée, coordonnée et consensuelle, sous la direction des institutions partenaires, le ministère de tutelle, et la grande famille du tourisme donneront ainsi l'exemple à beaucoup d’autres secteurs qui ont besoin d’encouragements et de soutien, l’impulsion nécessaire pour un développement constant de notre économie.
Le conseiller
Mouhamed Faouzou DEME
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