Fiche conseil numéro 2
Suggestion face a la crise financière internationale
Du fait du ralentissement de l'économie mondiale, le tourisme international va enregistrer une croissance plus faible, voire négative, au cours des six à neuf prochains mois, a dit l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Le Secrétaire général de l'OMT, M. Francesco Frangialli, a déclaré que : « L'OMT s'est engagée à aider activement le secteur du tourisme pendant cette période, en restant très attentif aux enjeux à long terme créés par les questions du développement durable et du changement climatique. » Il s'est dit également soucieux de voir les gouvernements maximiser et orienter leurs efforts en direction du tourisme de manière à soutenir le secteur en urgence et en des termes pratiques.
Il a aussi expliqué : « La première des priorités est de remédier à l'incertitude macroéconomique générale et à ses conséquences sur le marché et de trouver impérativement des réponses souples, sans perdre de vue le problème de l’environnement. »
Cette crise financière internationale, interpelle le gouvernement du Sénégal a plus d’un titre pour qu'il soutienne activement les secteurs porteurs d’espoir et de ressources capable d’accompagner la crise, dont le tourisme.
D’ailleurs le Ministère du tourisme doit penser mettre sur pied un comité de relance du tourisme pour analyser, étudier et relever les défis liés à la conjoncture économique qui ont mis en lumière les capacités du tourisme à stimuler la croissance, la création d'emplois etc..
Si le secteur touristique n’a pas bien résisté en 2007/2008, les prévisions vont plus dans le sens d'une détérioration de la situation dans les prochains mois voire les prochaines années
Alors, on ne saurait croire que sans efforts le tourisme restera à l'écart des turbulences qui secouent l'économie mondiale. En Europe, au Japon et aux Etats-Unis, trois grands marchés émetteurs, dont l'économie connaît de sérieux revers, nous poussent à anticiper sur les méthodes et les actions de marketing et de promotions a promouvoir ainsi que le renforcement du partenariat public privé.
Je suggère la création d’un Comité national de relance du tourisme, qui peut aussi être un observatoire de veille dont le rôle est :
- Suivre et analyser en temps réel les tendances macroéconomiques et des marchés touristiques.
- Former à l'intention des acteurs un outil d'information sur des réponses rapides et pratiques. Au fur et a mesure que le comité met en place des stimulants économiques, le Ministère devra tenir compte des éléments suivants :
- Le tourisme est un formidable instrument de croissance et de création d'emplois.
- Des solutions originales sont à trouver, par exemple des pauses fiscales et des allègements d'impôts.
- Aller rapidement vers la réduction du taux de la TVA.
- Il faudrait encourager les secteurs publics et privés à collaborer davantage.
- A doter l’Agence de promotions de moyens supplémentaires, adéquats et impliquer davantage le secteur privée dans la gestion de celle-ci.
- Les banques et le monde de la finance ont un rôle capital à jouer dans le développement de programmes sectoriels du tourisme financièrement viables et dont l'examen de mesures novatrices peuvent répondre aux aléas de l'économie.
- Le secteur privé va devoir changer ses pratiques et réduire ses coûts non indispensables, selon les axes suivants :
- Renforcer et mieux cibler le travail de promotion, en accroissant notamment les budgets de marketing et les actions de promotion régionales. (Le tourisme local)
- Intégrer à des programmes de publicité les marques et produits communs et originaux.
- De nouvelles méthodes de communications et de formules de collaboration inter institutionnelle. (Bailleurs, partenaires au développement, institutions de formation),
- Lancer des initiatives conjointes de tourisme électronique pour encourager et faire connaître les communautés,
- Obtenir l'engagement des entreprises à participer à l’effort de promotion et de renforcer leurs capacités d’actions.
- Renouveler dans les domaines des transports, de l'hôtellerie et des services, les initiatives ayant pour objet de répondre au changement climatique et de réduire le coût de l'énergie. (Aide à l’environnement)
Le comité de relance du tourisme composé du privé et du public mettra l'accent sur la possibilité de promouvoir un tourisme sain sans effet sur l’environnement, profitable à tous les acteurs,
Les initiatives pour un tourisme vert, l’écotourisme contribueront à diminuer la dépendance à l'égard des grandes chaînes et à stimuler l'économie dans le bon sens, en plus d'inciter à une restructuration sur le long terme.
A l’instar de la grande bataille contre le sida dont les acteurs du tourisme ont été convié, le comité de relance du tourisme devra aussi engager une sensibilisation auprès des transporteurs pour une baisse des émissions de gaz à effet de serre, pour préserver davantage l’environnement pour un tourisme durable.
Le conseiller
Mouhamed Faouzou DEME
Suggestion face a la crise financière internationale
Du fait du ralentissement de l'économie mondiale, le tourisme international va enregistrer une croissance plus faible, voire négative, au cours des six à neuf prochains mois, a dit l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Le Secrétaire général de l'OMT, M. Francesco Frangialli, a déclaré que : « L'OMT s'est engagée à aider activement le secteur du tourisme pendant cette période, en restant très attentif aux enjeux à long terme créés par les questions du développement durable et du changement climatique. » Il s'est dit également soucieux de voir les gouvernements maximiser et orienter leurs efforts en direction du tourisme de manière à soutenir le secteur en urgence et en des termes pratiques.
Il a aussi expliqué : « La première des priorités est de remédier à l'incertitude macroéconomique générale et à ses conséquences sur le marché et de trouver impérativement des réponses souples, sans perdre de vue le problème de l’environnement. »
Cette crise financière internationale, interpelle le gouvernement du Sénégal a plus d’un titre pour qu'il soutienne activement les secteurs porteurs d’espoir et de ressources capable d’accompagner la crise, dont le tourisme.
D’ailleurs le Ministère du tourisme doit penser mettre sur pied un comité de relance du tourisme pour analyser, étudier et relever les défis liés à la conjoncture économique qui ont mis en lumière les capacités du tourisme à stimuler la croissance, la création d'emplois etc..
Si le secteur touristique n’a pas bien résisté en 2007/2008, les prévisions vont plus dans le sens d'une détérioration de la situation dans les prochains mois voire les prochaines années
Alors, on ne saurait croire que sans efforts le tourisme restera à l'écart des turbulences qui secouent l'économie mondiale. En Europe, au Japon et aux Etats-Unis, trois grands marchés émetteurs, dont l'économie connaît de sérieux revers, nous poussent à anticiper sur les méthodes et les actions de marketing et de promotions a promouvoir ainsi que le renforcement du partenariat public privé.
Je suggère la création d’un Comité national de relance du tourisme, qui peut aussi être un observatoire de veille dont le rôle est :
- Suivre et analyser en temps réel les tendances macroéconomiques et des marchés touristiques.
- Former à l'intention des acteurs un outil d'information sur des réponses rapides et pratiques. Au fur et a mesure que le comité met en place des stimulants économiques, le Ministère devra tenir compte des éléments suivants :
- Le tourisme est un formidable instrument de croissance et de création d'emplois.
- Des solutions originales sont à trouver, par exemple des pauses fiscales et des allègements d'impôts.
- Aller rapidement vers la réduction du taux de la TVA.
- Il faudrait encourager les secteurs publics et privés à collaborer davantage.
- A doter l’Agence de promotions de moyens supplémentaires, adéquats et impliquer davantage le secteur privée dans la gestion de celle-ci.
- Les banques et le monde de la finance ont un rôle capital à jouer dans le développement de programmes sectoriels du tourisme financièrement viables et dont l'examen de mesures novatrices peuvent répondre aux aléas de l'économie.
- Le secteur privé va devoir changer ses pratiques et réduire ses coûts non indispensables, selon les axes suivants :
- Renforcer et mieux cibler le travail de promotion, en accroissant notamment les budgets de marketing et les actions de promotion régionales. (Le tourisme local)
- Intégrer à des programmes de publicité les marques et produits communs et originaux.
- De nouvelles méthodes de communications et de formules de collaboration inter institutionnelle. (Bailleurs, partenaires au développement, institutions de formation),
- Lancer des initiatives conjointes de tourisme électronique pour encourager et faire connaître les communautés,
- Obtenir l'engagement des entreprises à participer à l’effort de promotion et de renforcer leurs capacités d’actions.
- Renouveler dans les domaines des transports, de l'hôtellerie et des services, les initiatives ayant pour objet de répondre au changement climatique et de réduire le coût de l'énergie. (Aide à l’environnement)
Le comité de relance du tourisme composé du privé et du public mettra l'accent sur la possibilité de promouvoir un tourisme sain sans effet sur l’environnement, profitable à tous les acteurs,
Les initiatives pour un tourisme vert, l’écotourisme contribueront à diminuer la dépendance à l'égard des grandes chaînes et à stimuler l'économie dans le bon sens, en plus d'inciter à une restructuration sur le long terme.
A l’instar de la grande bataille contre le sida dont les acteurs du tourisme ont été convié, le comité de relance du tourisme devra aussi engager une sensibilisation auprès des transporteurs pour une baisse des émissions de gaz à effet de serre, pour préserver davantage l’environnement pour un tourisme durable.
Le conseiller
Mouhamed Faouzou DEME
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