Contexte et justifications
Le Sénégal est une destination de compétitivité à stimuler et à relancer dans un contexte de renouveau ou les priorités s’articulent autour de la gestion participative et de la bonne gouvernance.
Le ministre du Tourisme a appelé ses compatriotes lors de sa prestation au festival du sahel à visiter leur propre pays, comme le font des millions de touristes étrangers, pour soutenir leur économie et créer des emplois.
Le message du ministre Youssou Ndour aux sénégalais et aux étrangers qui vivent parmi nous et qui cherchent des destinations de premier ordre pour se détendre ; le ministre leur dit : que son équipe et lui sommes déterminés à promouvoir et à renforcer le tourisme intérieur et à mettre en œuvre des stratégies visant à développer ce secteur, qui est le fondement même de notre industrie touristique.
L’exemple pas loin de chez nous l’Afrique du sud dont Le tourisme intérieur a représenté 76% en 2011, apportant 2 milliards d'euros à l'économie du pays.
A cet exemple, je dis que nous pouvons faire autant en proportion par rapport à notre potentiel touristique il faut le vouloir ! Et nous pouvons le réaliser avec le secteur privé sénégalais.
Le tourisme intérieur : un enjeu majeur
Le tourisme interne, parent pauvre de notre tourisme national, va être une des stratégies d’impulsion mais aussi de survie que nous devons développer puisque par expérience nous savons tous qu'en marketing international, une offre a plus de chance de réussir sur les marchés étrangers lorsqu'elle a réussi à bien convaincre son marché local et ses marchés limitrophes de son produit.
Les résultats de cette expérience sont confirmés par la position de leader des 3 principaux pays touristiques du monde, à savoir les USA, l’Espagne et la France.
Ainsi la France est la première destination touristique des Français. En 2010, 71,9% des Français sont partis en France et 23,9% à l’étranger. Les principaux clients des USA appartiennent aux pays limitrophes et pour l'Espagne même constat.
Nous constatons que le tourisme intérieur est très important non seulement pour stimuler les voyages d'agrément, mais aussi pour attirer plus d'arrivées de touristes étrangers dans notre pays. Quand nous avons une nation de touristes enthousiastes et passionnés chez eux, nous gagnons une banque inestimable de recommandations et des ambassadeurs permettant d'attirer davantage de touristes étrangers au Sénégal. Et dans ce registre le ministre y joue un rôle primordial.
Nous devons créer ensemble des partenariats solides pour une croissance continue, qui créer des emplois, et pour que le tourisme intérieur apporte sa contribution à l'économie.
C’est là l’un des tous premiers chantiers de la mission que le chef de l’état a confié à notre ministre du tourisme et des loisirs.
Il y a cependant que les divisions administratives qui s'occupent du secteur du tourisme sont hétéroclites et dispatchés dans différents démembrements de l'administration : le ministère du Tourisme, la Société d'aménagement de la petite côte (Sapco), l'Agence nationale de promotion du tourisme (Anpt) qui vient d’être supprimée par décret, l’Apix, et d’autres structures, qui ne permettent pas de capitaliser toute l’efficience requise et d’harmoniser nos politiques de bonne gestion et de bonne gouvernance en matière :
- D’investissements touristiques, d’aménagements du territoire et des grands chantiers qui doivent répondre à la mobilité et à la sauvegarde de l’environnement et des espaces de loisirs.
C’est pour cela que les référentiels de ce document qui préparent les journées de concertations sont avant tout un document pédagogique à destination des décideurs et partenaires, ainsi que le nouveau gouvernement mis en place par le président Maky Sall pour apporter tout le soutien et les garanties nécessaires a l’épanouissement du secteur.
A cet égard il est important de rappeler toute l’histoire du Tour operators et du réceptif dans le secteur du tourisme qui, il n'y a pas si longtemps, que le tourisme était organisé autour d'un « couple » appelé un Tour Operateur et un réceptif dans lequel les rôles étaient clairement répartis.
Le Tour operateur était chargé de la production, les négociations avec les compagnies aériennes, du marketing et de la vente. Le Tour operateur était celui qui programme et qui déprogramme une destination, c’est lui qui met en affiche et en vedette les destinations phares.
Sa production est achetée par les agences de voyages, les clubs, et les associations moyennant un surplus ou simplement à la commission.
C’est à la suite qu’est né un réseau de distribution plus dynamique et plus professionnel avec des agents commerciaux rompu à la tache et qui avaient fini de s’imposer en maitre du jeu.
L’agent réceptif, lui, avait la charge de la gestion du séjour, toutes les activités de loisirs tel que mentionnées dans le forfait du voyage et en dehors du forfait dans le cas d’un supplément à payer sur place. (Il s’agit des voitures 4x4, des tentes, des circuits et visites, des guides, des repas selon la formule et toute l’assistance nécessaire entre l’aéroport, l’hôtel et vice versa.
Les galeries et centres artisanaux recevaient la visite des groupes de touristes qui disposaient de suffisamment de temps pour apprécier marchander et acheter en toute tranquillité des objets de souvenirs. Ces moments d’échanges leur permettaient de partager avec les artisans quelques minutes sur la culture et l’histoire du pays.
Et puis, hier à peine, avec l'apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication Internet avec le e-tourisme tout a été bouleversé et la donne va changer progressivement malgré la réticence de certains acteurs à prendre en compte ce phénomène du e-tourisme, le secteur a connu en quelques années des mutations sérieuses au point de casser le couple tour operateur et agent réceptif.
Quel regard et quelle approche, devons nous avoir ? Si nous savons que toute l’économie de notre tourisme est en amont du produit, une véritable réflexion s’ouvre ici et les concertations devraient donner des pistes d’application de solutions définitives.
Les rôles ont changé et la compétition va devenir de plus en plus rude avec l’arrivée de nouveaux métiers dans la communication et la distribution, mais surtout les nouvelles plateformes qui permettent aux hôteliers, aux compagnies aériennes et aux agences de voyages en ligne de capter directement une partie de la clientèle avec des offres inter actives, dans les sites web ou la réservation en ligne et le paiement sécurisé séduit de plus en plus les touristes, qui gagnent du temps et qui s’approprient les différentes offres touristiques qu’ils peuvent désormais visualiser.
C’est ainsi que le réceptif gagne une nouvelle place, il peut établir une relation directe avec les voyageurs, produire et commercialiser de façon autonome. C’est dans ce processus que le Sénégal va trouver son salut.
Tout cela parce qu’Internet s'accorde aux nouvelles tendances du voyage, tout en étant un stimulateur de destination à travers les sites web, ou le voyage sur mesure, requiert des informations fiables à temps réel avec flexibilité et réactivité.
Ainsi nous assistons aujourd’hui après l'émergence des plateformes de commercialisation massive, de produits touristiques simples, (billet d'avion, nuit d'hôtel, location de voiture, circuit personnalisé etc. ...
Et avec les calls centre, de nouveaux acteurs ont fait irruption pour capter la demande toujours croissante sur internet essentiellement via de gros investissements dans le référencement.
Et pour demain le présent nous indique que le monde sera plus technologique et pointu avec polyvalence. Ainsi les grands ensembles vont surfer sur l’économie touristique mondiale, avec la combinaison Avion, Hôtel, transport terrestre et la consommation locale (restauration et produits artisanaux). Que faire ?
Le tour operateur devient ainsi l’avionneur, l’hôtelier, l’autocariste, et prestataire de services terrestres. Que reste t-ils aux petits exploitants et propriétaires de campements ?
Quelle clientèle vont-ils cibler ? Dans quel réseau ou organisation vont-ils s’insérer pour continuer à exister ? Nos journées de concertations devront apporter des réponses précises mais efficaces.
Rêvons, d'un outil qui permet d'intégrer toute la chaîne de production, aussi bien pour le réceptif que pour le Tour Operateur. Et ou chaque acteur petit ou grand trouvera son bonheur et sa réussite dans ce monde du tourisme et c’est possible.
Un outil qui permettrait de concevoir quasi instantanément des circuits sur mesure complexes avec fiche circuit multimédia et multilingue, de gérer les réservations, les ventes les paiements, les vouchers, les circuits de voyages les finances, et même de générer des sites web ou la complémentarité permet de suggérer la visite d’autres régions.
Un outil unique qui permettrait de faire tout cela 100 % online, et changerait le travail quotidien des acteurs du tourisme et qui ouvre les portes d'un partenariat inédit, en connectant tous les acteurs dont le produit peut constituer un complément à la découverte du séjour du touriste.
Un outil qui n’exclu personne et qui donne la chance à ceux qui aiment travailler qui le courage le savoir faire et la qualité comme credo
Ces journées de concertation visent également à replacer nos métiers du tourisme et principalement l'hôtellerie dans le grand ensemble de l’industrie touristique ou il est question de beaucoup de mutations.
Il faut comprendre que dans la perception du consommateur, les métiers que représentent les cafetiers, les hôteliers, les restaurateurs, les salons de thé et la liste n’est pas exhaustive, font partie d'une seule et même grande famille, celle du tourisme alors que chez nous ce n’est pas la même compréhension.
Or cette perception qui débutent dès l'arrivée des touristes dans les aéroports et se prolonge jusqu'à la diversité de l’offre culturelle n’est pas comprise par les acteurs, et nous devons partager sur toutes ces préoccupations qui bloquent le secteur.
Il faut le rappeler dans cette compétition mondiale, le Sénégal bénéficiait jusqu'à présent d'une position de leader incontestée dans la sous région ouest africaine et mon ambition est de renforcée cette position qui ne doit jamais faiblir.
Toutefois, l'émergence de destinations concurrentes, et le vieillissement de nos infrastructures y compris des efforts de promotion insuffisants et mal orientés ont conduit notre pays à perdre ces dernières années de nombreuses parts de marché au profit d'autres pays qui ont su, de leur côté, faire du tourisme leur priorité.
Le Ministre du tourisme vous réaffirme dans le cadre de ces rencontres, l’engagement du président de la république, du chef du gouvernement que le tourisme ils y croient, maintenant faisons en une priorité absolue.
Avec ces journées de concertations, le ministre s’adresse communique et partage avec les décideurs et à leurs équipes une série de propositions et d’idées nouvelles pour redonner de la compétitivité à l'industrie du Tourisme et à son moteur ; l'hôtellerie et le transport aérien. Et ce titre L'hôtellerie sénégalaise doit être réinventée !
Notre hôtellerie doit s’adapter et se réinventer en même temps qu'une politique touristique volontariste doit être menée de concert avec le secteur privé dans un partenariat transparent et de bonne gouvernance.
Une politique fiscale et financière orientée vers l'hôtellerie doit être mise en œuvre pour alléger les professionnels des contraintes réglementaires qui captent l'essentiel des capacités d'investissement au détriment de celles nécessaires à « réinventer » l'hébergement d’aujourd’hui et celui de demain.
La volonté et l'imagination des professionnels ajoutés à l’oreille attentive et disponible des pouvoirs publics et des collaborateurs du ministre doivent orienter le secteur privé vers des solutions plus heureuses et rassurantes pour nos populations.
La question de la mise aux normes des établissements existants aux nouvelles réglementations (sécurité incendie / accessibilité) et notre capacité à adapter l'offre hôtelière aux nouvelles attentes du consommateur est primordial si l'on veut conserver une hôtellerie de qualité.
Enfin toutes les formes d'hébergements doivent pouvoir être soumises aux mêmes règles de fonctionnement et répondre aux mêmes obligations : je veux parler de là par hôtellerie, les auberges et résidences meublées qui concourent à la diversité de l’offre d’hébergements.
Il n'est pas acceptable que les règles du jeu soient différentes selon que vous soyez un hôtel, une chambre d'hôte ou une résidence de tourisme.
Le tourisme doit devenir l'un des moteurs de la reprise économique de notre pays et le ministre nous invite à réfléchir tous ensemble sur les principaux leviers à activer pour accéder aux attentes de performance et du développement.
Dans les 8 à 10 années qui viennent les mouvements touristiques mondiaux seront passés de 1 MD à 1,5 MD, c'est à dire une croissance de plus de 5% par an source OMT, le Sénégal veut-il prendre sa part ?
Cela signifie reconnaître notre potentiel incomparable et la nécessité d’activer sa promotion, en challengeant nos concurrents et en y affectant les moyens à la hauteur de son potentiel et de nos attentes, en favorisant le développement de pôles touristiques, en menant des politiques de qualité et de formation, en accordant enfin à ce secteur le bénéfice qui lui est dû au titre de sa contribution à la balance des paiements (plus de 70% des nuitées sont consommées par une clientèle internationale).
Le recouvrement de la TPE et le reversement à date échue doit figurer parmi les premiers commandements que se fixent l’état et le secteur privé.
Nous préférons dire que le tourisme et nos métiers 'RE' deviennent des relais de croissance sur lesquelles l'économie sénégalaise puisse s'appuyer, au lieu de lire des statistiques qui en réalité ne traduisent pas l’impact réel de nos actions.
En 2007 le tourisme avait pourtant permis une rentrée financière de 309 milliards, soit 7% du Pib contre 232,5 milliards de F Cfa en 2009.
Selon les données aéroportuaires qui restent la seule source d’évaluation du nombre de touristes arrivés sur la destination Sénégal, ce qui à nos yeux constitue une carence pour laquelle il nous faut apporter une réponse qui résout définitivement cette question de statistiques de nos frontières.
Malgré ces mannes financière de 2007 et de 2009, les chiffres des arrivés sont passés de 491 552 touristes en 2008 contre 366 244 en 2009. Cette chute libre a été stabilisée durant l’année 2010 en raison de plusieurs facteurs combinés et il ya lieu de faire aujourd’hui des études comparatives entre les arrivées et les recettes.
Face à ce constat, le ministre du tourisme et des loisirs voudrait dire aux chefs d’entreprise et appeler le chef du gouvernement, qu’ils devront demain, à l'image de nos concurrents porter haut le flambeau de l'industrie du tourisme et offrir à nos hôteliers les outils nécessaires pour mieux promouvoir leurs compétences et restaurer notre leadership.
Le ministre suggère également que les mécanismes d'allègement de charges sur le tourisme en vigueur puissent être pérennisés pour garantir un haut niveau d'emploi et pour que nous puissions continuer à jouer notre rôle d'ascenseur social notamment pour les jeunes et les non-qualifiés.
Le ministre voudrait s’arrêter un peu au chapitre emploi et formation, ou il recommande de rendre plus attractives les conditions de travail des salariés il sais que beaucoup d'efforts ont été consentis dans les conditions de travail, de rémunération, d'avantages sociaux, de formation, beaucoup d'actions de promotion ont été engagées, mais il reste encore du chemin pour faire reconnaître nos métiers, les opportunités qu'ils offrent et le formidable champ d'action d'un secteur dont on est sûr qu'il est un secteur d'avenir.
Il croit également qu'en matière de dialogue social, la Profession a depuis 10 ans avancé à pas de géant grâce notamment à la baisse de la TVA. Les différents contrats passés avec les Pouvoirs Publics (contrat de croissance par la SCA et pourquoi pas un nouveau concept de contrat d'avenir (la RSE) qui vont permettre de revaloriser de manière très importante les conditions de travail de nos salariés (rémunération, primes, temps de travail, régime de prévoyance et de frais de santé).
Le ministre considère que c'est une richesse et un investissement dans l'avenir de nos métiers, qu’un secteur de main d'œuvre par excellence, je veux parler du tourisme retienne toute notre attention. Il nous faut aujourd'hui davantage travailler à la promotion de nos métiers et communiquer sur les opportunités de carrières que l'on peut y trouver car chez nous, il faut le reconnaitre, l'ascenseur social n'est pas bloqué.
En matière de formation, nous devons travailler à une meilleure adéquation de la formation aux besoins de nos entreprises avec par exemple la mise en avant de l'apprentissage. Cette filière de formation est fondamentale pour notre industrie touristique puisqu’elle assure une qualification et une insertion professionnelle réussie dans 80 % des cas.
Et nous devons penser à l’hôtellerie de chaîne plus qu’à hôtellerie indépendante puisqu’il m'apparaît paradoxal de demander aux Pouvoirs Publics de ne pas mutualiser davantage les moyens consacrés à la promotion du Tourisme pour consolider nos options sur les marché émetteurs.
Approche méthodologique :
Plan de travail et points forts à mettre en exergue
1- inviter les principaux acteurs des différents secteurs qui composent le tourisme à envoyer deux représentants pour assister à la réunion constitutive du comité de pilotage chargé d’élaborer les termes de références des dites journées.
Ce comité de pilotage sera présidé par le Directeur de Cabinet ou le Secrétaire Général du ministère assisté par les conseillers techniques et directeurs de départements du tourisme et des loisirs. Un rapporteur et un secrétaire seront désignés à l’issue de la réunion et durant deux journées nous devons présenter à Monsieur le Ministre un pré document qui sera la base des discussions lors des journées de concertations.
2- une conférence de presse sera organisé à la remise du document et ce sera l’occasion pour monsieur le ministre de lancer une nouvelle invite à tous les secteurs clé du tourisme à participer massivement à l’implémentation du document qui sera adopté à l’issue des conclusions des journées de concertations et qui va porter sur la politique de promotion et de commercialisation de la destination Sénégal.
3- Il sera proposé l’élaboration d’une nouvelle charte basée sur des idées nouvelles et sur l’approche participative et créative du ministre du tourisme et des loisirs pour garantir des services de qualités et un contrôle permanent pour assurer l’assainissement progressif du secteur. Le Ministre met un point d’honneur sur la qualité et le respect strict des obligations de chacune des parties qui est la condition stricte d’une demande de respect de ses droits
4- une demande de joint venture sera lancée aux partenaires public et privé sur l’orientation la gestion et la valorisation de nos ressources existantes pour se tournée résolument vers les nouvelles technologies pour booster le secteur du tourisme
5- Un audit organisationnel des méthodes et fonctionnement sera soumis a tous les secteurs afin de déceler les points forts (atouts) et points faibles de la gestion des entreprises touristique afin de relever leur niveau de compétitivité et de leur assurer un cadre propice d’épanouissement à leurs activités
6- Le conseil national du tourisme devra à cet effet jouer pleinement son rôle d’avant-garde et de conseil pour être le régulateur entre le secteur privé et l’état en toutes circonstances.
7- Le ministre dans son rôle de garant de la réussite et de l’application des recommandations du chef de l’état en matière de politique touristique déclinera son ambition dans sa vision et sa feuille de route qui consiste a préparer la relève et a faciliter la promotion de jeunes sénégalais à devenir des mastodonte de l’industrie du tourisme afin de booster substantiellement notre économie et de relever l’apport du tourisme dans le PIB national.
8- La volonté du Ministre du tourisme et des loisirs est de faire de chaque investisseur sénégalais un potentiel homme d’affaire et de réseaux pour le secteur du tourisme qui crée des emplois et des Link à travers la transversalité du secteur du tourisme.
9- l’équipe du ministre en charge de la promotion et du marketing en collaboration avec le secteur privé va diagnostiquer puis analyser et proposer aux bailleurs et partenaires stratégiques des packages win/win pour asseoir une combinaison gagnante dans la stratégie de commercialisation de nos produits tourisme mais également à faire bénéficier aux populations des localités des retombées du tourisme.
10- le comité de gestion qui reprend les missions de l’ANPT sous l’impulsion du ministre a comme devoir d'assurer les services d'accueil et d'informations sur toutes les zones touristique pour le tourisme local, et international, de promouvoir les sites, équipements et manifestations touristiques, d'impulser une dynamique de développement touristique et d'apporter une aide technique à tout porteur de projets de promotion.
11- trouver des solutions sur les faiblesses telle que :
Le personnel de contact mal formé, des écoles d'hôtellerie et de tourisme utilisant souvent des techniques pédagogiques dépassées et des enseignants à la retraite
- Des technologies de l'information et la communication avec de multiples opportunités dans le secteur mais non exploitées par nos opérateurs
- Un secteur très endetté surtout pour certaines unités hôtelières.
- Aucun label ou norme spécifique à nos produits touristiques n'a été développé, et seuls quelques opérateurs investissent dans le domaine de la certification aux normes internationales.
- Peu d'intérêt de la part des institutions publiques du tourisme à l'égard de certaines activités touristiques destinées à des petits segments (niches) mais qui sont créateurs de valeur ajoutée : hébergement alternatif, tourisme de plaisance et sportif, tourisme de santé,
12- Aujourd’hui, les nouvelles idées doivent s’imposer par le dialogue et par la pertinence. L’action de promotion doit avoir une visibilité et une stratégie de com’ qui vont être le moteur du développement touristique d'un territoire en termes de patrimoine, folklore, manifestations, zones de loisirs, hébergement, musées, randonnées, etc., pour donner une identité a chaque territoire et valoriser son patrimoine et son savoir-faire quel qu'il soit.
Mouhamed Faouzou DEME
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